
A suivre le rythme soutenu caractérisant les activités présidentielles, on découvre la fidélité constante à l’approche de gestion des affaires de l’Etat adoptée par le Chef de l’Etat. Avec une caractéristique principale : le traitement de tous les dossiers sur un pied d’égalité.
De nouveau, le Président de la République montre, de par ses activités quotidiennes, que son approche de gestion des affaires de l’Etat repose sur un axiome immuable : tous les dossiers de développement sont traités sur un pied d’égalité et il ne peut y avoir de question bénéficiant de plus d’intérêt qu’une autre ou d’une sollicitude plus poussée par rapport à une autre préoccupation nationale.
Plus encore et contrairement à ce que certaines voix discordantes répandent à l’adresse de ceux et de celles qui veulent les entendre, les interventions du Chef de l’Etat et les audiences qu’il accorde régulièrement à la Cheffe du gouvernement, aux ministres et aux hauts responsables des entreprises publiques et privées ainsi qu’aux ministres étrangers de passage en Tunisie ne répondent point à des considérations de conjoncture et ne constituent, en aucune manière, des messages adressés à une quelconque partie qu’elle soit nationale régionale ou mondiale.
Aussi, son entrevue, lundi 21 avril 2025, avec la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, et ses directives sur l’impérieuse nécessité de définir la ligne rouge au-delà de laquelle un responsable est considéré comme irresponsable et donc passible d’être poursuivi en justice et sanctionné d’une peine compatible avec le délit ou le crime qu’il a commis sont à inscrire dans son approche particulière. Laquelle approche, faut-il le rappeler, oblige les responsables à l’échelle locale, régionale et centrale d’adhérer pleinement et consciencieusement à la culture de la militance prônée depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021, sous peine de quitter son poste de responsabilité. Au cas où il aurait le sentiment qu’il n’a pas les moyens d’honorer ses engagements ou qu’il démontrerait qu’il est incompétent, même s’il est désigné deux ou trois jours auparavant.
Ceux qui considèrent que les directives répétées par le Président à l’adresse de Mme Zaâfrani Zenzeri, chaque fois qu’il la reçoit sont à même de mettre les ministres sous pression et peuvent les perturber dans l’exercice de leurs fonctions. Certains commentateurs prétendant être spécialistes ou experts vont jusqu’à avancer qu’un tel comportement de la part du Palais de Carthage pourrait même obliger les ministres ou les responsables à éviter de prendre des initiatives personnelles dans le but de faire face aux difficultés de parcours, par crainte de commettre des fautes pour lesquelles ils seraient sanctionnés.
Sauf que ce type de discours n’a plus de raison d’être. Surtout que l’atmosphère générale au sein de l’administration publique est désormais en passe d’être assainie et que tout un chacun est conscient de ses devoirs et déterminé à les honorer. Non à cause des sanctions à subir en cas de défaillance mais plutôt par conviction et adhésion consciente au projet de reconstruction de la Tunisie de la troisième République.
Les mêmes arguments et la conception sécuritaire face aux trafiquants, aux spéculateurs et aux dealers sont définis et détaillés par le Président, en recevant le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et ses deux principaux collaborateurs, Soufiane Bessadok, secrétaire d’Etat chargé de la sécurité nationale, Mourad Saïdane, D.G. de la Sûreté nationale, et Houssem El Gharbi, D.G. et commandant de la Garde nationale sont à saisir comme faisant partie intégrante de la stratégie nationale de développement intégral, durable et équitable. La stratégie qui est fondée sur un principe immuable selon lequel la souveraineté nationale ne peut se concrétiser qu’à la condition de la consécration de la sécurité dans son acception globale. Dans le sens d’une administration transparente, d’une sûreté qui préserve notre économie et sauvegarde nos frontières contre les trafiquants de tous bords et prémunit nos jeunes contre les dealers ainsi qu’à l’encontre des spéculateurs qui font la pluie et le beau temps sur le marché national.
Idem pour la mission dévolue à l’Armée nationale en matière de préservation de la stabilité du pays et aussi pour ce qui est de la coopération militaire avec les pays frères et amis dans la période actuelle où tous les efforts «doivent se conjuguer en vue de démanteler les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains et le trafic d’organes».