
S’IL existe un acquis d’une valeur inestimable auquel les Tunisiens et les Tunisiennes ont accédé à la faveur de la révolution de la liberté et de la dignité et dont ils ont redécouvert le goût à la faveur du processus salvateur du 25 juillet 2021 conçu et réalisé par le Président Kaïs Saïed, c’est bien celui relatif à la nouvelle conception qu’ils se font de la souveraineté nationale et de l’indépendance de la prise de décision.
Loin de toute intervention étrangère ou de «conseils amicaux» des partenaires traditionnels ou nouveaux qui se donnent le droit de dire à la Tunisie comment elle doit gérer ses affaires ou réagir aux vaines tentatives de tutelle exercées encore par certaines parties. Ces dernières n’ont pas encore réussi à se débarrasser de leurs démons et continuent à se comporter à l’égard de notre pays comme s’il avait des dettes à honorer pour les satisfaire.
Désormais, la souveraineté telle que conçue par le Président de la République et exercée quotidiennement par le peuple tunisien, à l’exception de ceux qui continuent de solliciter les ordres de l’étranger, s’appelle le plus clairement du monde : liberté de prendre les décisions nationales conformément aux attentes de la population.
Et aussi liberté de refuser les leçons données par ceux qui ont failli délibérément à leur passé historique de concepteurs et de défenseurs des droits de l’homme et des libertés publiques et privées, et également des justes causes. Sauf que ces mêmes donneurs de leçons se sont révélés comme de dociles exécutants des ordres et des pressions exercés au vu et au su du monde par l’occupant sioniste. Tout simplement pour préserver leurs intérêts personnels et sauvegarder leurs sièges de responsables élus par des citoyens qu’ils ont malheureusement trahis par leur suivisme, leur faiblesse manifeste et leur peur de dire non à la barbarie et à la répression aveugle dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Le Président Kaïs Saïed a, de nouveau, mis les points sur les i en recevant lundi 28 avril le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger et a stigmatisé les ingérences étrangères.
Son message est clair et limpide comme de l’eau de roche. La Tunisie n’a de leçons à recevoir de personne. Elle peut, elle aussi, crier à ces donneurs de leçons leurs quatre vérités et leur faire comprendre que l’ère du colonialisme est révolue à jamais et que leurs manœuvres n’échappent plus aux Tunisiens et qu’elles déshonorent avant tout leurs propres concitoyens.