Accueil Editorial L’emploi, une priorité absolue

L’emploi, une priorité absolue

Editorial La Presse

QUAND on parle de l’emploi équitable, de l’éradication pure et simple du système de la sous-traitance considérée par les experts comme une forme moderne d’esclavage et de la révision des contrats de travail à durée déterminée, les Tunisiens et les Tunisiennes ne peuvent que se féliciter de voir leurs revendications satisfaites et leurs voix enfin entendues au niveau des plus hautes sphères politiques.

Il reste maintenant de donner forme, dans les plus brefs délais, aux directives du Président de la République et de dépasser, dans le sens de la réalisation, les palabres à caractère juridique, aussi légitimes soient-elles.

Il est également exigé de la part de ceux qui se sont érigés en spécialistes du droit du travail, au point de prétendre avoir participé à l’élaboration du Code du travail en 1966, de se rendre à l’évidence et de reconnaître que le code en question a été révisé à plusieurs reprises et toujours dans l’objectif d’arriver à réaliser l’équation : concilier l’enrichissement des droits des travailleurs avec la consolidation de l’entreprise nationale et aussi la mise à niveau permanente de l’administration publique.

Le message contenu dans les directives exprimées par le Chef de l’Etat, à la veille de la commémoration de la fête du Travail, et son appel pressant à ce que «l’emploi cesse d’être un slogan et devienne une réalité juste et équitable» s’inscrivent dans le cœur de la philosophie de gestion des affaires publiques mise au point depuis le déclenchement du processus du 25 juillet 2021.

Et le Président de mettre les points sur les i et de rappeler leurs responsabilités aux uns et aux autres. Loin des calculs de politique politicienne ou d’obéissance à des agendas imposés par des parties étrangères qui se sont spécialisées dans l’exercice de pressions qu’elles disent «amicales» sur notre pays et qui trouvent malheureusement une oreille attentive auprès de certaines parties tunisiennes. Y compris parmi celles qui se vantent jour et nuit d’être les défenseurs zélés des droits des travailleurs.

Ces mêmes travailleurs n’ont-ils pas, enfin, montré qu’on ne peut plus les tromper ou parler en leur nom ? Tout simplement parce que les masques sont tombés définitivement et que les Tunisiens savent aujourd’hui que personne ne peut désormais les flouer ou les induire en erreur.

Charger plus d'articles
Charger plus par Abdelkrim DERMECH
Charger plus dans Editorial

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *