
Les opérations de lutte contre le criquet pèlerin se poursuivent activement dans le gouvernorat de Tataouine, mobilisant les équipes spécialisées afin de contenir l’avancée de ces insectes ravageurs et de limiter leur impact sur les écosystèmes agricoles.
Depuis le 12 mars dernier, les équipes concernées ont procédé à la pulvérisation des pesticides sur une superficie de 3 mille 280 hectares couvrant les délégations de Dehiba, Remada, Smar, Beni Mhira et Tataouine-Nord, selon le commissaire régional au développement agricole, Mongi Chniter.
Les efforts de traitement se sont particulièrement concentrés sur une forme immature du criquet pèlerin, communément désignée dans la région sous l’appellation de « debioune », en raison de sa forte capacité de nuisance, a précisé la même source.
Environ 1500 hectares situés à l’est du gouvernorat, où cette forme immature du criquet est apparue, ont été traités pour éviter leur propagation vers d’autres zones, a précié Chniter.
À ce stade, aucune perte agricole ni dommage au niveau des cultures ou du couvert arboré n’a été enregistré, a tenu à rassurer Chniter, soulignant l’efficacité des mesures préventives engagées depuis le début de la saison.