
C’est le premier d’une série de stages et de tournois pour être prêt au prochain mondial.
La Presse —Ainsi donc, l’équipe nationale tunisienne entame l’avant- dernière phase de préparation pour le Mondial qui se déroulera aux Philippines du 12 au 18 septembre 2025. Le tirage au sort a placé la Tunisie dans le groupe A aux côtés des Philippines, de l’Iran et de l’Égypte. La préparation de l’équipe tunisienne se fera en deux phases et en deux groupes. L’équipe a entamé depuis dimanche, son premier stage de préparation, à Tunis.
Le sélectionneur italien, Camillo Placì, a convoqué 14 joueurs pour participer à ce premier regroupement prévu du 18 au 23 mai. Quinze autres joueurs feront partie du second groupe appelés à un second stage programmé du 25 au 29 mai.
Ces deux stages serviront à évaluer le potentiel des joueurs : leurs prédispositions physiques et techniques, donneront une idée du travail à faire.
La suite du programme comprendra des stages en Tunisie et à l’étranger, avec des tests amicaux pour jauger les effets de la charge de travail effectué pour concevoir la dernière phase de la préparation, à savoir l’affûtage.
Voici la liste des joueurs convoqués pour le premier stage :
Walid Baccour, Ali Bengui, Nabil Azzouzi, Yassine Abdelhadi, Oussama Ben Romdhane, Achraf Bouaziz, Skander Mellouli, Hamdi Ben Taleb, Omar Agrebi, Khalil Ounalli, Ahmed Bousbah, Mohamed Hlel, Youssef Ben Arab et Mehdi Ben Tahar.
Un sport minutieux
Cette préparation ne sera pas facile, car notre volley-ball, malheureusement, ne s’adosse pas à une compétition de haute intensité. Deux- trois équipes tiennent le haut du pavé avec l’EST qui affiche une nette supériorité et les autres qui suivent. Finis les temps où les turbulences créées par le CO Kelibia, l’ASMarsa , le CSS, le Club Africain, l’Espérance, l’EOGK… tenaient en haleine les fans de ce sport.
Le volley-ball est un sport considéré aussi difficile qu’exigeant et qui impose à ses pratiquants de terribles contraintes physiques et techniques. Des exigences mentales et une coordination à toute épreuve. Agilité, concentration, réactivité, confiance en soi et surtout endurance mentale extraordinaire.
La balle va vite, très vite, et l’homme est soumis à une difficile pression pour suivre ce rythme endiablé, cette poussée à nulle autre pareille. Dans les autres sports, collectifs on a toujours la possibilité de…. botter en touche, pour respirer, souffler, se repositionner. En volley-ball cette alternative est suicidaire. Les corps sont poussés à l’extrême.
Les déplacements sont presque instinctifs, car on n’a pratiquement pas le temps de réfléchir. C’est dire la quantité de travail qu’il faut pour former un joueur, monter une équipe. En volley-ball, le joueur apprend à réfléchir à toute vitesse, alors que l’action engagée est ininterrompue du début jusqu’ à la fin. Le nouveau sélectionneur italien connaît certainement un bon bout sur les forces et faiblesses de notre volley-ball. Il a sans doute estimé le chemin à faire pour faire progresser le groupe, alors que la compétition nationale ne contribue en rien à préparer cet effort.