
Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a pris part, ce dimanche 25 mai 2025, à la commémoration du 67e anniversaire de la bataille de Remada, un événement marquant dans l’histoire de la Tunisie. En marge de cette cérémonie, le ministre a souligné que cette date représente “l’anniversaire du défi et de la résistance”, soulignant l’importance de cet affrontement dans l’affirmation de la souveraineté nationale tunisienne. “La bataille de Remada fut un tournant décisif où la Tunisie a démontré qu’elle ne tolérerait pas une souveraineté incomplète”, a-t-il déclaré.
La visite du ministre ne s’est pas limitée aux cérémonies protocolaires. Un temps a été consacré à une rencontre avec les citoyens, les élus locaux, et les responsables régionaux pour discuter des préoccupations de la population. “Cette commémoration vise non seulement à honorer les martyrs, mais aussi à renforcer l’attachement à la souveraineté absolue de notre pays”, a ajouté Nouri. Il a rappelé que le président de la République, Kaïs Saïed, avait mis l’accent sur la nécessité de transmettre aux générations futures l’amour de la patrie et l’importance de préserver l’indépendance nationale.
Dans le cadre de cette visite, le ministre a déposé une couronne de fleurs au cimetière des martyrs de Tataouine, salué le drapeau national et récité la Fatiha en hommage aux héros tombés lors de la bataille de 1958. Il a également visité l’exposition documentaire retraçant cet épisode historique.
La journée a été marquée par une série de visites de terrain, notamment au poste-frontière de Dhehiba et à plusieurs unités du Garde national et de la Police nationale. Une attention particulière a été accordée à la brigade de lutte contre la violence faite aux femmes et aux enfants, ainsi qu’à la direction régionale de la Protection civile.
Pour rappel, la bataille de Remada, qui a eu lieu les 24 et 25 mai 1958, a marqué un tournant majeur dans la lutte pour l’indépendance de la Tunisie. L’attaque des forces françaises, qui ont utilisé l’aviation pour mater la résistance, a coûté la vie à de nombreux patriotes, dont le célèbre résistant Mesbeh Jarbouâ. Cette bataille a permis d’ouvrir la voie à la signature de l’accord du 17 juin 1958, qui a mené à l’évacuation des troupes françaises du pays, à l’exception de la base navale de Bizerte.