Accueil A la une Visite de Belhassan Malouche à la FTF : La Fifa veille

Visite de Belhassan Malouche à la FTF : La Fifa veille

L’instance internationale ne lâche pas les dossiers en instance des clubs tunisiens et du bureau fédéral.

La Presse — La Fifa ne lâche pas la FTF. Elle l’a constamment dans son viseur. C’est ainsi que Belhassen Malouche, conseiller technique de la Fifa pour l’Afrique et l’Asie, a effectué une visite de travail en Tunisie pour sa première mission officielle après l’élection du nouveau bureau fédéral de la FTF. Cette mission comprenait une série de réunions techniques avec des responsables de la FTF, au cours desquelles les sujets suivants ont été abordés : la restructuration de la direction technique et élaboration d’une nouvelle stratégie de travail, les priorités  techniques pour le troisième trimestre 2025 et l’élaboration d’un programme de travail comprenant  les activités des équipes nationales, l’organisation d’une deuxième session pour l’obtention d’une licence pour entraîneur pro, l’aide à assurer pour soutenir  le football féminin.

Mais ce n’est pas tout. 

Dix-sept (17) litiges ont été enregistrés auprès de la Fifa à l’encontre des clubs

Actuellement, douze clubs tunisiens font l’objet d’une interdiction de recrutement émise par la Fifa, en raison de  dossiers encore en suspens.

Ces clubs ne seront autorisés à recruter de nouveaux joueurs qu’après le règlement définitif des litiges en question, indépendamment des dossiers locaux qui ont conduit à des sanctions de la part de la Fédération tunisienne de football.

Et la CAF menace

En plus de problèmes logistiques et financiers, la situation s’est encore compliquée avec une lettre de la Confédération africaine de football exigeant que toutes les dettes des clubs soient soldées avant le 30 juin 2025 sous peine d’exclusion des compétitions locales et continentales.

Neuf clubs ont régularisé leur situation financière. La menace est réelle  pour les autres. Pour corser le tableau, le risque d’absence de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) pour la phase «aller» du championnat, faute de sponsor pour  financer l’acquisition de l’équipement nécessaire. L’introduction de la VAR rien que pour la phase retour a énormément entaché la crédibilité de la compétition la saison passée. Tout cela n’est pas encourageant et le démarrage de la saison semble mal engagé.

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