
Le transport, dans toutes ses composantes, souffre. En réalité, c’est l’usager qui souffre. Mais si en interne, et par quelques tours de passe-passe, on peut trouver des excuses pour justifier plus ou moins l’injustifiable, quand il s’agit de l’externe, en l’occurrence Tunisair, rien ne sert de jeter de la poudre aux yeux. Ça ne passe pas. Les retards (qui se chiffrent en heures et parfois en journées), les services (qui laissent à désirer) et tant d’autres petites choses font que le standing de la compagnie est en chute libre.
Il est vrai que la flotte est réduite à sa plus simple expression et qu’elle est vieillotte. N’empêche qu’une reprise en main vigoureuse est impérieuse.