L’Agence italienne pour la coopération au développement a annoncé une contribution de 3 millions d’euros en faveur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le but de renforcer les capacités de la Syrie en matière de détection, de prévention et de réponse aux maladies.
Selon un communiqué relayé par l’agence syrienne SANA, cette aide vise à soutenir la réhabilitation des laboratoires de santé publique à Damas et Deraa, à renforcer les systèmes de surveillance épidémiologique et à accélérer la transformation numérique des systèmes d’information sanitaire dans le pays.
« L’agence italienne a toujours accompagné les efforts de l’OMS pour garantir l’accès aux services de santé essentiels en Syrie », a déclaré Alessandra Piermattei, directrice du bureau régional de l’agence à Beyrouth.
« Nous continuerons à appuyer le développement des capacités de prévention et de veille sanitaire, indispensables à l’avenir de la santé publique syrienne », a-t-elle ajouté.
De son côté, l’OMS a souligné que ce soutien financier permettra d’améliorer la détection précoce des maladies infectieuses, de renforcer les capacités d’analyse en laboratoire, et de mieux répondre aux urgences sanitaires, afin de protéger les populations dans l’ensemble du pays.
Intervenant au nom du ministère italien des Affaires étrangères, Andrea De Felip, chef du Bureau des Nations Unies, a salué cette initiative comme un « témoignage concret de l’engagement continu de l’Italie envers le peuple syrien ». Il a estimé que l’investissement dans la santé est une pierre angulaire du redressement national, et que la numérisation du système de santé constitue une priorité stratégique pour bâtir un secteur plus résilient, durable et inclusif.
