
Le Comité de pilotage multisectoriel s’est réuni hier, mercredi, pour finaliser la Stratégie nationale de sécurité routière, qui vise à rendre les routes plus sûres pour tous.
Selon un communiqué de l’Observatoire national de la sécurité routière, la stratégie repose sur des interventions complètes qui touchent plusieurs secteurs vitaux, notamment :
Les aspects juridiques et législatifs, avec la révision et l’amélioration des lois pour garantir une plus grande dissuasion et une meilleure sécurité.
La formation et le perfectionnement, dans le but d’améliorer les compétences de tous les acteurs du secteur des transports, qu’il s’agisse des ministères ou des différentes organisations.
La stratégie se concentre également sur l’investissement dans les infrastructures et les véhicules, en allouant des fonds pour améliorer l’état des routes et pour s’assurer que les véhicules (fabriqués localement et importés) sont conformes aux normes de sécurité et sont plus sûrs.
Les discussions lors des ateliers ont porté sur cinq axes principaux :
Les infrastructures et les vitesses sûres, en travaillant sur la conception de routes qui garantissent la sécurité de leurs usagers et en définissant des vitesses adaptées à leur nature.
Le comportement des usagers de la route, en sensibilisant et en cherchant à changer les comportements dangereux des conducteurs et des piétons.
L’encouragement et le développement de transports publics sûrs.
Le renforcement des contrôles de sécurité sur tous types de véhicules.
La phase post-accident, en travaillant à améliorer la rapidité et l’efficacité de la réponse aux accidents pour sauver des vies.
Le communiqué souligne que la Stratégie nationale de sécurité routière, qui a pris en compte toutes les parties prenantes, vise un objectif clair et ambitieux : réduire de 50 % le nombre de décès sur les routes d’ici 2034.