
Et de la droite puis de la gauche, elle adressa deux coups de pied à l’horodateur : «Il a avalé deux dinars quatre cents sans me donner de ticket».
La Presse —On les a remis en état, après une longue période, mais il paraît que ce n’est pas parfait.
Il s’agit du dernier appareil situé à la rue Mokhtar- Attia. Il est à vérifier mais ce qui a mis en colère la bonne dame, ce n’est visiblement pas l’argent.
«Je vais être obligée d’aller ailleurs, sinon je risque le sabot et ce n’est pas facile de trouver une place».
L’agent chargé de prélever la recette du jour est-il en mesure de vérifier si cet appareil fonctionne?
Sinon, comment peut-on se rendre compte qu’il fonctionne?
Et ensuite, il est quand même curieux qu’un bon nombre d’entre eux soient souillés par de la peinture ou suant la saleté.
Est-ce digne d’une capitale?
Assurément non, tout comme les plaques en métal rongées par la rouille, qui couvrent des trous qui ne servent plus à rien. Sauf à recevoir des paquets de cigarettes, de jus, des mégots etc. que l’on a rencontrés sur des trottoirs mal en point.
Dénivelés, pleins d’eau boueuse ou crasseuse, du côté des commerces, ces trottoirs qui ressemblent à un parcours du combattant sont à remettre en état, à niveler en attendant de remplacer les pavés qui sont d’ailleurs en bon état.
Cela est inacceptable alors que c’est sur le chemin des millions de touristes qui les empruntent à pied, pour se rendre du côté de la rue de La Kasbah ou de la rue de la Mosquée Ezzitouna.
Là aussi, il y a des gravats de bâtiments qui se sont peut-être effondrés. On les enlèvera un jour. Il suffit de faire un détour.
Ne parlons pas des lettres qui manquent sur les devantures des magasins ou les fautes que l’on relève sur les menus affichés sur des tableaux pas du tout jolis et manquant de style et de recherche. A en perdre l’appétit.
Quant aux vitrines en cette période de soldes que l’on a prolongés, elles sont si tristes sans vie, parce qu’assurément on trouve que payer un styliste est une perte d’argent.
Une capitale mérite plus d’égard et le toilettage ne peut être que quotidien.
A contrôler
Nous avons signalé précédemment les hausses de prix qui sont aussi fréquentes qu’injustifiées dans les proches banlieues. Loin de la capitale, les commerçants opérant dans le secteur de l’alimentation s’en donnent à cœur joie. Les prix sont régulièrement arrondis au supérieur d’abord, gonflés ensuite. Et c’est à prendre ou à laisser.
Le pain, n’en parlons pas. Tout est «spécial». Autrement dit, d’un poids et de taille douteux mais dont le prix est fixé largement au-dessus de ce qu’on trouve dans les grandes surfaces. Du super mais aussi de l’exagération. Tout est à revoir.
Encore au soleil
Des boissons et de l’eau exposées sur les trottoirs en plein soleil, couverts d’un carton, c’est encore en usage un peu partout.
Ni les alertes du ministère de la Santé, ni ceux des autorités locales, n’ont convaincu les consommateurs qui entrent à l’épicerie ou au bureau de fruits secs pour en acheter.
Ils ont sans aucun doute entendu parler du danger que cela représente. Mais ils passent outre.
Pourtant le meilleur moyen de protéger le consommateur est bien son comportement vis-à-vis de ces hors-la-loi.
En refusant d’acheter ces produits assurément altérés, ils sanctionnent et obligent les commerçants à respecter les règles sanitaires.
Juste en face
On a procédé récemment à une réparation qui s’imposait du côté du jet d’eau de la place qui se trouve près du ministère de l’Intérieur au centre de l’avenue Bourguiba.
Juste en face se trouve un petit carré boisé et gazonné. Le gazon a presque disparu. Peut-être à cause de la sécheresse. Mais la clôture en différents endroits manque ou est tordue.
Une clôture, on l’entretient ou on l’enlève.
Comment se fait-il que personne ne l’aie vue ?