Accueil A la une Lutte contre la corruption : Kaïs Saïed intraitable sur le sujet

Lutte contre la corruption : Kaïs Saïed intraitable sur le sujet

Kais saied

Dans la philosophie du Président Kaïs Saïed, la lutte contre la corruption et la poursuite des corrupteurs et des corrompus sont plus qu’un devoir à accomplir ou un droit à exercer. Elles sont plutôt une guerre de libération nationale qui exige de la persévérance de la part de tous et une mentalité militante qui permettent de vaincre toutes les difficultés et d’éradiquer toutes les entraves quels que soient leur provenance ou leurs commanditaires et exécuteurs.

La Presse — Il est communément admis que toutes les guerres sont menées dans le but d’atteindre un objectif déterminé, et il est aussi partagé que chaque guerre est censée durer une période connue ou même arrêtée à l’avance, au bout de laquelle une paix est scellée entre les belligérants, toujours aux conditions et desiderata du vainqueur. En attendant le déclenchement d’une nouvelle guerre propre à tout remettre en question et à imposer un autre pacte de paix, le plus souvent effaçant les clauses du précédent.

Et ceux qui professent de telles théories depuis des lustres oublient ou donnent l’impression d’ignorer qu’il existe une guerre qui n’a pas de date de commencement et qui ne dispose pas aussi d’un délai pour être clôturée. De plus, la guerre dont tout le monde parle et à laquelle tous disent participer a un objectif à atteindre mais personne n’est en mesure d’affirmer si cet objectif est définitif ou s’il est en perpétuelle mutation au gré des enquêtes judiciaires et de ce que révèlent les études historiques qui ont la particularité de chambarder le legs de connaissances que l’ont prétend avoir acquis tout au long de sa scolarité ou tout au long de sa vie.

Et cette guerre n’est pas uniquement dirigée contre les dépravés qui ont vidé les caisses de l’Etat quand ils ont accédé aux postes de direction du pays. Elle ne concerne pas aussi ceux qui ont perverti le système éducatif national ou ont fait perdre à l’hôpital public son aura et sa crédibilité d’antan et qui ont également ancré dans le comportement quotidien des Tunisiens les mauvaises habitudes du laisser-aller, les convictions malheureuses de l’impunité et «les valeurs perverties» de la cupidité et de la dépravation, sous toutes ses formes.

En Tunisie, le Président Kaïs Saïed a compris, bien avant son accession à la magistrature suprême, précisément à l’époque où il sillonnait le pays pour prévenir que la révolution, la vraie, n’a pas eu lieu et que celle que les Tunisiens ont l’obligation de mener est bien celle de l’éradication  de la corruption. Et ce type de guerre n’a pas besoin d’un programme ou d’une feuille de route ou d’une armée outillée des armements les plus sophistiqués que Washington ou Pékin ne fourniront jamais à personne.

Cette guerre a besoin d’une mentalité militante combattante en permanence, d’une administration assainie des éléments nocifs qui ont pour mission de faire perdurer la précarité, d’une police républicaine qui s’appuie non sur la répression mais sur les méthodes modernes d’investigation qui amènent les fraudeurs à reconnaître d’eux-mêmes leurs crimes et à exiger que la justice les sanctionne à la mesure de leurs méfaits.

Elle exige également un gouvernement dont les membres ne doivent pas attendre les directives du Président ou les questions orales ou écrites des membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (Cnrd) pour rendre compte des résultats de l’opération nationale «Mains propres» livrée quotidiennement par la police, la Garde nationale, la douane  et l’armée contre ceux et celles qui ont confisqué la volonté du peuple et son aspiration légitime à se prendre en charge et à décider librement et sereinement de son destin à l’image des peuples qui respirent la liberté et goûtent quotidiennement aux délices de la dignité.

Le Président de la République a, de nouveau, tracé la voie de la réussite en recevant, lundi, la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, pour lui dire, le plus simplement et le plus clairement du monde : «La guerre que la Tunisie livre à la corruption, aux corrupteurs et aux corruptibles se poursuit avec la même volonté de son déclenchement et la même détermination à atteindre des objectifs qui lui sont assignés».

Le gouvernement est aussi dans l’obligation de maintenir la veille et la mobilisation face à tous ceux et celles qui s’ingénient à contenir les objectifs de la guerre antidépravation et à les confisquer en application des ordres qu’ils reçoivent tous les jours de la part de leurs financeurs.

Charger plus d'articles
Charger plus par Abdelkrim DERMECH
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *