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Para-athlétisme – en marge du dernier mondial : Ils n’étaient que dix !

Para athlétisme

La Presse —   Les Championnats du monde de para-athlétisme, qui se sont déroulés à New Delhi, la capitale indienne, du 27 septembre au 5 octobre, se sont terminés sur maints enseignements. En fait, on l’a quelque peu oublié, c’est une nouvelle génération qui entoure les ténors de cette spécialité et les promesses sont positives.

Cette compétition internationale a vu la participation de dix champions tunisiens, avec l’exclusion injuste de notre champion du monde et paralympique, Roua Jebabli.

Neuf médailles pour la Tunisie à New Delhi, c’est quand même remarquable. Nos champions paralympiques ont remporté   9 médailles au total : 2 Or, 4 Argent, 3 Bronze. Les deux médailles d’or ont été remportées par Yassine Gharbi sur 400m fauteuil (T54) et Raoua Tlili au lancer du disque (F41).

Les quatre médailles d’argent sont celles de Maroua Brahmi (massue F32), Yassine Ghnichi (poids F36) Mohamed Nidhal Khalifi (800m fauteuil T53) et Ammen Allah Tissaoui (1.500m T37). Les trois  médailles de bronze reviennent à  Raoua Tlili (poids F41) Raja Jebali (poids F40) et Yassine Gharbi (800m fauteuil T54). Les Tunisiens ont terminé 28e au tableau des médailles et 2e au niveau du monde arabe et africain.

Ils n’étaient que dix, mais ils ont fait un tabac. Avec la présence de Jebabli, ils auraient fait mieux, mais le mérite de ces éléments est à louer. Ils ont fait preuve de courage et d’attachement à leurs couleurs.

Et après ?

C’est en fait la même question que  nous reposons depuis des mois. Depuis que les bonnes performances enregistrées par une nouvelle génération de jeunes dans bon nombre de disciplines sportives se succèdent, quelle suite allons-nous réserver à cet appel lancé par ceux qui ont accédé aux podiums ou qui en ont été si proches ?

Ces éléments (au niveau de toutes les disciplines sportives), des prétendants en gestation, ont besoin de moyens (qui n’ont absolument rien à voir avec ce qu’on leur donne actuellement), pour pouvoir faire mieux et, bien entendu, faire parler leurs qualités aux futures compétitions officielles. La question est importante  et nous ne savons pas si on a tenu compte de ce facteur dans la préparation du budget du département des sports pour l’année 2026. Surtout que le mot d’ordre est clair : « Nous participons pour avoir des résultats ». 

A chaque exploit, il n’y avait certainement pas seulement des journalistes qui entouraient nos champions, surtout ceux en devenir, mais des recruteurs, des chasseurs de têtes en quête de valeurs à « vendre » à ceux qui ont besoin de futures pépites qui porteraient leurs couleurs. Nos fédérations nationales sportives  ainsi que le département de tutelle sont prévenus.

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