
Pour ne pas déroger à l’habitude et comme chaque année à la rentrée des classes, c’est la période des maraudes et des attaques en règle des jardins des villas riveraines des écoles ou qui se trouvent sur le chemin des écoliers, des élèves et même, eh oui !; des étudiants. Pas un jardin ne leur échappe alors que — c’est malheureux — les fruits, en l’occurrence les oranges — sont encore verts et ne sont pas comestibles même par les animaux.
Et c’est ainsi que ces fruits de rapines se retrouvent sur la chaussée et ne profitent à personne. Ailleurs, les jardins n’ont même pas de barrières et les arbres fruitiers et les fleurs sont à portée de main. Mais personne n’y touche. Pourquoi pas chez nous, diriez-vous ? Parce que là-bas les adultes se comportent en gens responsables et intraitables.