Passionné d’astronomie et de découverte de l’espace, le surdoué a une curiosité sans limites. Surprenant et admirable à la fois.
Mme Naziha Ben Chaâbane est mère de deux enfants. L’aîné a huit ans, il est surdoué et le second a trois ans et montre une tendance ressemblante à son grand frère. Une maman joyeuse mais parfois fatiguée et démoralisée par la soif de grandir trop vite de son fils. L’enfant surdoué est inscrit en troisième année primaire et suit un cursus scolaire normal sans avoir sauté de classe. Un choix qu’elle assume pleinement. Elle défend son orientation : «Le saut de classe est une arme à double tranchant». Comment reconnaît-on un enfant surdoué? Les signes ne trompent pas, nous explique la maman : il ne tient pas en place et il montre beaucoup de curiosité pour la lecture. En classe, bien que distrait il ne donne que de bonnes réponses aux questions posées par l’enseignant ou l’instituteur. Aux examens, il s’ennuie vite par lassitude. Son enfant n’est pas dyspraxique d’après le médecin spécialiste qui le suit et qui est psychiatre. Il ne présente pas, en effet, de troubles de l’apprentissage. Son QI est très élevé au-dessus des 140 ce qui lui pose des problèmes en classe. Il n’accepte pas la discipline et la rigidité qu’il associe à l’agressivité des éducateurs. «Il faut être patient, répondre à toutes ses questions et lui expliquer les choses». Elle approuve la nouvelle politique du ministère qui veut améliorer l’intégration des surdoués. Elle garde beaucoup d’espoir de voir son enfant briller à la manière des surdoués prodiges pour peu que les conditions soient réunies. «C’est une chance d’avoir un tel enfant mais il lui faut beaucoup d’encadrement». Il a commencé à parler dès l’âge de deux ans. Il parle couramment, depuis et, à l’âge de trois ans, il a avancé dans le langage au point de tenir une conversation. Une intégration réussie dans la vie sociale qui joue pour lui. Comme dans certaines interprétations artistiques. Mme Ben Chaâbane raconte émerveillée : «Le rôle principal qu’il a obtenu au théâtre lui a valu une jolie palme. Il a appris son rôle très vite et même celui de ses camarades ! Il est chaleureux et attire les autres personnes». Elle termine avec une jolie anecdote lorsque son fils lui a parlé des trous noirs dans l’univers : «Le trou noir est un aspirateur géant qui aspire les déchets de l’espace. Aurait-il happé un astronaute perdu dans l’espace ?», s’interroge le petit garçon âgé de huit ans.
Elle se confie à nous sur le jeune surdoué tunisien qui a préféré quitter son pays pour passer son baccalauréat en France. Ses parents qui n’ont pas pu lui assurer un encadrement adéquat ont migré vers la France il y a quelques années, là où il a pu sauter des classes entières et obtenir le bac précocement. Une perte considérable pour la Tunisie, faute de débouchés à la hauteur de son potentiel.
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