Des députés du mouvement Ennahdha et de Qalb Tounes ont accusé le président Kaïes Saied de vouloir s’emparer du pouvoir, dénonçant des manœuvres faites par lui sous couvert de la Constitution.
Lors de la séance plénière de l’après-midi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée au vote de confiance au gouvernement proposé par Hichem Méchichi, ils ont aussi accusé le président Kaîs Saied de « partialité » en l’absence d’une Cour constitutionnelle.
Pour les députés Mounir Balti et Hamdi Jédidi, (Qalb Tounes), le président de la République est une partie prenante au conflit politique qui déchire actuellement le pays dont l’économie est toujours en berne.
Pour Sayed Ferjani (Ennahdha), le président de la République Kaîs Saied est la personne la plus constatée qui a cherché à s’emparer du pouvoir, voire de la Constitution.
La députée Sameh Dammak (Qalb Tounes) a appelé Hichem Méchichi à être le chef du gouvernement de tous les Tunisiens, l’invitant à assurer une parfaite coordination entre les trois pouvoirs.
Nino G. Mucci
02/09/2020 à 00:53
En absence d’une Cour constitutionnelle, retardée expressément par certaines parties politico-mafieuses, le Président de la République Tunisienne est certainement la personne mieux attitrée à interpréter la Constitution, malgré les flous juridiques entretenus par des Islamistes bornés à ne faire aucune référence aux Conventions universelles de Droit (comme la D.U.D.H., Genève 1948), car seul le Président Saied peut en garantir la continuité en tant qu’État de Droit, et non des politiciens corrompus tel Nabil Karoui ou l’actuel occupant de l’ARP en posture l’ayatollah et de « guide suprême », Khriji-Ghannouchi ou ses proches acolytes prêts évidemment d’y introduire la Velayat-e Faqih (la forme plus sournoise de shar’îa) de leur idole, le tyran Khomeiny.