Spectacle «Shahrazed» d’Ahmed Khamis au Théâtre de l’Opéra à la Cité de la culture : Une œuvre aux couleurs métissées

Avec un mapping de Nizar Souissi, une création  lumière de Khaled Hriz, un décor et des costumes  du Centre national des arts de la marionnette  réalisés par  Abdeslam Jemal et Hassen Sallemi, cette œuvre a été exécutée par les danseurs du Ballet de l’opéra de Tunis : Housseme Edine Achouri, Omar Abbes, Hamdi Trabelsi, Houda Riahi, Baya Bouzgarou, Oumaima Manai, Wael Merghni, Nour Mzoughi, Zied Sellimi, Hichem Chebli, Rania Barhoumi, Wafa Thébti, Ilyes Triki, Badis Hachech, Emna Moulhi  et des danseurs du Nouveau ballet de danse tunisienne : Rania Ben Chahida , Salsabil Souissi avec la participation de   Aymen Trabelsi et Hazem Chebbi et l’acteur Bahram Alaoui.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des résidences de création de pièces de répertoire du Ballet de l’opéra de Tunis. Il traite de la symbolique de la femme tunisienne au regard du personnage légendaire Shahrazade et l’univers des mille et Une Nuits et à partir de l’œuvre musicale de Rimsky Korsakov. Cette création a été réalisée en étroite collaboration entre le Centre chorégraphique tunisien, le Ballet de l’opéra de Tunis et le Nouveau ballet de danse tunisienne du Pôle ballets et arts chorégraphiques du théâtre de l’opéra à la cité de la culture.
Il est à rappeler qu’Ahmed Khamis, d’origine algérienne, vit en Tunisie depuis l’âge de huit ans. Son parcours avec la danse a commencé par imiter les mouvements hip-hop de son frère. À l’âge de neuf ans, il a rejoint le Sybel Ballet Theatre sous la direction de Syhem Belkhodja. En 2002, il rejoint le Centre national de danse contemporaine d’Angers (Cndc) avant de se produire au Festival de danse Suresnes Cités en 2005 avec les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro. Il a créé une pièce solo pour le Printemps de la danse à Tunis, a été invité au Festival de danse de Montpellier par Vif du Sujet pour interpréter un solo créé par Odile Duboc et a également travaillé avec les sociétés Montalvo Hervieu et Georges Momboye.

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