La campagne « Sayeb El Qayma » a estimé que les gouvernements qui se sont succédé depuis le 14 janvier 2011 ont délaissé le dossier des martyrs et blessés de la révolution, en « ne tenant pas les personnes impliquées pour responsables et en ne prodiguant pas les soins nécessaires aux blessés ».
Elle a expliqué, jeudi, dans une déclaration, que plusieurs blessés ont rejoint les rangs des martyrs après avoir subi les souffrances et la négligence, regrettant qu’une liste équitable des martyrs et blessés de la révolution ne soit pas encore établie et publiée au JORT.
D’après elle, l’échec constaté dans la gestion de ce dossier reflète la politique de l’impunité adoptée en Tunisie, qui défend les personnes influentes et leurs intérêts.
« Ces personnes ignorent la détermination du peuple tunisien à faire valoir ses droits », a-t-elle averti.
La campagne a estimé que la liste des martyrs et blessés de la révolution publiée par le Comité supérieur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales a constitué un choc pour les familles des victimes.
Et de déplorer la soustraction de la présidence du gouvernement à sa responsabilité de publier la liste officielle.