Accueil A la une Affaire de l’enveloppe suspecte | Précisions de la présidence de la République

Affaire de l’enveloppe suspecte | Précisions de la présidence de la République

La présidence de la République affirme, dans une précision publiée jeudi, avoir reçu une enveloppe destinée au président de la République qui ne comportait aucune inscription.

La ministre, directrice du cabinet présidentiel et un des employés du même département ont été pris d’un malaise après l’ouverture du courrier.

La présidence de la République tient à rassurer les citoyens quant à l’Etat de santé du président Kais Saied.

Elle indique que suite à la détérioration subite de son état de santé, la directrice du cabinet a été admise à l’hôpital militaire.

Dans un premier temps, l’enveloppe suspecte a été placée dans une déchiqueteuse avant de la récupérer et de l’envoyer aux services concernés du ministère de l’Intérieur.

La présidence de la République rappelle que ses services ont choisi de ne pas diffuser l’information pour éviter de soulever des inquiétudes à ce sujet. Ces données interviennent après la diffusion de la nouvelle par plusieurs médias et réseaux sociaux.

Jusqu’à cette heure, aucune précision sur la nature de la substance qui était dans l’enveloppe n’a pu être donnée, indique la même source.

L’institution de la présidence de la République salue, dans son communiqué, la célérité des services de sécurité compétents, en particulier la direction générale de la sécurité du président de la République et des personnalités officielles ainsi que les services médicaux de la direction générale de la santé militaire.

Sur un autre plan, la présidence de la République insiste sur son attachement aux libertés consacrées par la Constitution dont les libertés d’opinion et d’expression, les libertés de la pensée, de l’information et de l’édition.

La présidence de la République affirme son total soutien à la « parole libre qui exprime une opinion libre ».

Elle se dit toutefois étonnée de voir celui qui a cherché à diffuser l’information faire l’objet de poursuites alors que les auteurs de cette vaine tentative sont toujours inconnus.

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Un commentaire

  1. sami

    29 janvier 2021 à 08:15

    Bp de zones d’ombre ! Bp d’interrogations ! Ce qui est sûr c’est que c’est 1 attentat en forme de menace et d’avertissement. Clair comme de l’eau de roche. Espérons que l’enquête sera menée de manière professionnelle jusqu’à son terme…
    Mais avant tout, le pays veut avoir le cœur net sur cet attentat !!! L’imagination peut se donner libre cours en tenant compte des soubresauts politiciens de ces dernières semaines. Il n’empêche que les choses doivent être mises au clair de manière sûre et scientifique. Le pays est si divisé, et pratiquement la société, et donc ses institutions. S’il y a le moindre doute sur le sérieux de l’enquête, la Présidence devra songé, le plus tôt possible, à confier les recherches scientifiques à 1 instance étrangère. Par delà les susceptibilités « patriotiques » , « nationalistes », et tous les cris de vierge effarouchée… Il s’agit d’Etat, d’1 Prt de la rep. élu au suffrage universel avec 1 majorité absolue quasi soviétique, ne fût le système démocratique de l’élection, d’institutions démocratiques qui se recherchent encore et tâtonnent. Le prt. K.S. sera-t-il tenté de confier la Direction de la Séc. de la Présid. à 1 militaire ? Ce serait 1 précédent grave, mais vu la conjoncture actuelle et le climat délétère de suspicion générale, il doit sérieusement y songer. Pour toutes les raisons politiques et institutionnelles que l’on connaît et tous les bouleversements survenus ces dernières semaines.

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