« Nous n’avons établi aucun lien direct entre le terrorisme et la contrebande », a affirmé jeudi le ministre de la Défense nationale Brahim Bertégi, considérant que « dire qu’un contrebandier est un terroriste est exagéré ».
S’exprimant à l’issue d’une réunion avec la Commission parlementaire de l’organisation de l’Administration et des Affaires des forces porteuses d’armes, le ministre a expliqué que « la contrebande a permis le financement de quelques terroristes, mais il s’agit en réalité de deux questions totalement différentes; le terrorisme étant une position hostile vis-à-vis de l’Etat et des institutions. Je ne pense pas que cela s’applique à la contrebande ».
Évoquant le volet sécuritaire sur les frontières libyenne et algérienne, il a affirmé que la situation est sous contrôle et que « l’armée est parfaitement déployée et fait quotidiennement avorter des opérations de contrebande et des tentatives de franchissement illicite des frontières ».