Le chef du gouvernement Hichem Mechichi a participé vendredi soir à un sommet virtuel sur le terrorisme en ligne réunissant les leaders signataires de « l’appel de Christchurch » contre les contenus terroristes et extrémistes en ligne.
‘’L’appel de Christchurch » avait été lancé le 15 mai 2019 par le président français Emmanuel Macron et la Première ministre de Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern après un massacre qui avait fait 51 morts dans deux mosquées.
Le mouvement vise à bloquer la diffusion en ligne d’images ou de contenus produits par les groupes terroristes.
À cette occasion, le chef du gouvernement a réaffirmé l’engagement résolu de la Tunisie à combattre ce phénomène par la force du droit, conformément aux meilleures pratiques internationales.
« La stratégie nationale holistique et multisectorielle de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent repose sur la prévention, la protection, le suivi et la riposte », a-t-il dit.
Pour lui, la lutte contre la cybercriminalité constitue l’un des défis majeurs pour la Tunisie qui n’épargnera, a-t-il promis, aucun effort en vue de contribuer au renforcement de l’appel de Christchurch.
Par ailleurs, Mechichi a souligné la détermination de la Tunisie à garantir les libertés des citoyens sous toutes leurs formes.
« La liberté de culte est un héritage important de notre pays et nous considérons notre intercommunalité comme une richesse qu’il faut savoir préserver », a-t-il lancé.
Et d’ajouter ; assurer un internet libre ; ouvert et sûr représente un enjeu fondamental pour nos sociétés modernes ».
Dans le même sillage, le chef du gouvernement a rappelé que la Tunisie est une jeune démocratie née à l’ère digitale, d’autant, que les réseaux sociaux ont joué un rôle significatif dans la construction démocratique.
« Nous devons néanmoins restés vigilants, les différents groupes extrémistes utilisent internet pour leur propagande et le recrutement des terroristes », a-t-il averti.
Pour lui, seule une action conjointe permettra de vaincre ces fléaux, car « l’histoire récente a malheureusement montré que nous sommes tous victimes de ces actes de barbarie ».
Le terrorisme et l’extrémisme violent sont des menaces mondiales, qui transcendent les frontières géographiques et culturelles, et qui ne devraient pas être associés à une quelconque religion, nationalité ou groupe ethnique, a-t-il conclu.