
La Tunisie a réitéré sa ferme volonté de continuer à assumer pleinement ses responsabilités et à « défendre la juste cause palestinienne jusqu’à ce que le vaillant peuple palestinien » recouvre ses droits légitimes et instaure son Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.
Dans une déclaration, à l’occasion du 73e anniversaire de la « Nakba », le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a renouvelé son appui contant et de principe à la cause palestinienne et aux droits inaliénables et indivisibles du peuple palestinien.
« L’anniversaire de la Naqba coïncide cette année avec la montée des violences brutales et des actes d’agression contre le peuple palestinien frère qui ne cesse de lutter héroïquement contre les politiques arbitraires des forces d’occupation et leurs violations répétées des lieux sacrés et leur mépris des résolutions onusiennes et du droit international », lit-on de même source.
Le département des Affaires étrangères affirme, dans cette déclaration, publiée samedi soir, que la Tunisie, en tant que membre non permanent du conseil de sécurité des Nations Unies ne cesse de déployer des efforts intenses, en coordination avec les autres membres et les pays frères et amis, pour que le conseil de sécurité joue son rôle crucial de maintien de la paix et de la sécurité internationales.
La Tunisie invite la communauté internationale à fournir la protection et le soutien nécessaires au peuple palestinien contre les agressions barbares, les violations quotidiennes et les comportements racistes, l’appelant à s’opposer résolument à la politique de colonisation israélienne.
Selon la presse internationale, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit dimanche soir pour se pencher sur le conflit israélo-palestinien, entré depuis une semaine dans une nouvelle escalade de violences.
« Une réunion virtuelle publique sur le conflit à laquelle l’émissaire de l’ONU pour le Proche-Orient, le Norvégien Tor Wennesland, ainsi que des représentants d’Israël et des Palestiniens devraient y participer », indiquent des médias européens.
Depuis lundi, les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont fait, selon un dernier bilan des autorités palestiniennes, vendredi soir, 139 morts, parmi lesquels 39 enfants, et 1.000 blessés.
Kamel Chaabouni
16 mai 2021 à 14:18
A PROPOS DU CONFLIT PALESTNO-ISRAELIEN
Ce n’est pas moi qui le dit, mais c’est une ONG israélienne BET SELEM qui l’affirme, Israël est un État raciste d’apartheid il traite de manière inégale ses citoyens arabes et juifs. Quant aux Palestiniens de Cisjordanie ils sont tout simplement colonisés et administrés principalement par l’armée israélienne et secondairement par l’Autorité Palestinienne, corrompue et non représentative du peuple palestinien, refusant de céder le pouvoir via des élections présidentielles et législatives démocratiques.
Pour répondre à ce blocage politique, et démontrer qu’il défend tout le peuple palestinien le HAMAS de Gaza, se met à lancer des roquettes sur les territoires palestiniens conquis par les juifs depuis le IXX ème siècle et jusqu’à 1947, lesquels ont formé l’Etat d’Israël en 1948, suite au plan de partage décidé par l’ONU en 1947, décision rejetée par les Arabes et les Palestiniens.
Israël est devenu un État raciste, belliqueux et d’apartheid surtout depuis qu’il a été déclaré exclusivement juif par Benjamin Nathanyahou en 2018. Celui-ci a profité des quelques roquettes inoffensives, par ailleurs stoppées à 90% par les Dômes de Fer, pour faire payer, au Hamas, à ses combattants, ses dirigeants et surtout au pauvre peuple palestinien leur « crime » de ne pas être juifs et leurs roquettes. Le Hamas, organisation islamiste et non démocratique se soucie peu des victimes civiles et des dégâts causés par les bombardement sauvages Israéliens.
Avant d’avoir commencé à lancer ses roquettes contre Israël le Hamas ne pouvait ignorer les conséquences en terme de vies humaines et de dégâts matériels. Peut-on reprocher à un Etat voyou, raciste, d’apartheid agressif et belliqueux de bombarder, tuer et massacrer civils et combattants Palestiniens par centaines ? Le Hamas ne peut pas se permettre le luxe d’ignorer les attaques israéliennes de 2008 et 2014. Israël est une « p..te » dans un bordel. Qui ose lui reprocher ses agressions. D’autant plus qu’Israël dispose d’un « gardien de but » en la personne des USA au Conseil de Sécurité de l’ONU, ils sont là pour opposer leur veto à toute condamnation de l’Etat sioniste.
Que peuvent faire les Palestiniens dans ces conditions ?
Les Palestiniens ont raté l’occasion de former leur État en 1948, l’histoire ne pardonne pas ! Au lieu d’emboiter le pas aux juifs en formant leur propre État, ils ont boudé comme des enfants, ils voulaient toute la Palestine ou rien. En mars 1966, Bourguiba leurs à conseillé d’accepter le partage de la Palestine, ils l’ont traité de vendu et de traître. 73 ans après la création d’Israël et 55 ans après l’avertissement de Bourguiba, les Palestiniens n’ont plus rien, ils restent dominés, colonisés, bombardés et massacrés. Ils doivent assumer !
La solution des deux États est mort-née, depuis l’affaiblissement de la gauche israélienne et la montée en puissance de Nathanyahou et de l’extrême droite raciste et xénophobe.
Les Palestiniens ne doivent plus compter ni sur les États arabes frères ni sur leurs peuples dominés et soumis par leurs dirigeants despotiques.
Soyons justes et réalistes, les Juifs ne sont pas étrangers à la géographie arabe du Proche-Orient ni à la Palestine. Leur présence remonte au moins à l’an 610 en Arabie, année de la révélation du Coran qui mentionne plusieurs fois les noms de Moïse, Beni-Israel, Yahoud et « Ahl-al-kitab. Contester leur droit à vivre parmi nous c’est ignorer une évidence historique confirmée par le Coran.
Dans un monde moderne où la population dun Etat, n’est plus traitée en sujets ou en esclaves mais en citoyens égaux, les juifs arabes et Israéliens ne doivent pas être traités en Dhimmis, mais en citoyens avec des droits civiques et politiques identiques à ceux des musulmans et des chrétiens, parmi ces droits celui d’être candidat aux élections présidentielles. Une tare dans la constitution tunisienne de 2014, censée être démocratique.
Reste, à mon avis, l’unique solution pour les Palestiniens, à la seule condition de se multiplier et ne pas quitter leur pays, une solution réalisable, concrète et acceptable par Israël quoiqu’il en soit et malgré lui, C’EST RENONCER OFFICIELLEMENT A LA SOLUTION DES DEUX ÉTATS DEVENUE CADUQUE ET DEMANDER A ÊTRE INTÉGRÉS AU SEIN DE L’ETAT D’ISRAËL EN TANT QUE CITOYENS ARABES OU PALESTINIENS DE NATIONALITÉ ISRAÉLIENNE. ILS CONTRIBUERONT AINSI ET SUR LE MOYEN TERME APRÈS 73 ANS, A L’ÉMERGENCE D’UN ÉTAT DÉMOCRATIQUE, LAIQUE ET BINATIONAL, LA RÉPUBLIQUE D’ISRAËL/PALESTINE.
Kamel Chaabouni
Kameluxx@gmail.com
Le 17 mai 2021.