La SNCFT a fait savoir que des inconnus ont bloqué les rails au niveau de l’entrée de la Gare de Tunis, en y plaçant des poutres en béton, mercredi, à 6h00. Suite à la découverte de ces obstacles, une catastrophe a été évitée de justesse, grâce à l’arrêt du train de la banlieue sud, en provenance de la station Erriadh qui se dirigeait vers la Gare de Tunis.
La société a rappelé que des actes similaires ont été commis sur les lignes de Dhamani- Kalaa El Khasba et Msaken.
Dénonçant ces actes criminels qui pourraient engendrer des pertes humaines et matérielles, la société a indiqué que ces actes sont passibles de sanctions pénales conformément à l’article 53 de la Loi n° 98-74 du 19 août 1998, relative aux chemins de fer qui stipule que « quiconque aura volontairement détruit ou dérangé la voie ferrée, placé sur la voie un objet faisant obstacle à la circulation ou employé un moyen quelconque pour faire sortir les convois des rails, est puni de dix ans d’emprisonnement.
Cette peine est portée au double s’il en est résulté des lésions corporelles. Le coupable est puni de mort s’il y a eu homicide ».
Pour rappel, la Transtu avait également annoncé, le 1er octobre courant, qu’elle aura recours à la justice contre les actes de saccage ciblant ses moyens de transport, faisant savoir que deux mineurs ayant brisé les vitres du métro n° 04 entre les stations du « Pôle technologique » et « Ksar el warda » (Le palais de la Rose) (Grand Tunis), ont été arrêtés, jeudi 30 septembre 2021.
La société a précisé que les deux personnes ont été laissées en liberté et qu’un PV a été rédigé pour « dommage à la propriété d’autrui » qui constitue un délit puni par la loi, selon l’article 304 du Code pénal.
Les actes de destruction des vitres des rames de métro se sont inscrits en hausse durant le premier semestre de 2021, par rapport à la même période de l’année 2020, avait indiqué à l’Agence TAP, le responsable de la communication à la Transtu, M’hammed Chamli.
À mi-septembre 2021, les dessertes nocturnes du métro léger desservant les lignes 6 (El Mourouj) et 5 (Intilaka) (Grand Tunis) ont été la cible de jets de pierre, provoquant le saccage de plusieurs rames de métro.
Les vitres de deux rames de métro ont été complètement brisées. « Les dégats occasionnés par ce genre d’actes se sont élevés à 300 mille dinars durant le premier semestre de 2021 », selon le responsable de la communication à la Transtu.