Accueil A la une CAN 2019 Entrée en lice de la Tunisie, ce lundi : Place aux choses sérieuses

CAN 2019 Entrée en lice de la Tunisie, ce lundi : Place aux choses sérieuses

La CAN, nous y sommes. Notre sélection nationale entrera en lice ce lundi avec l’Angola pour premier adversaire de la CAN d’Egypte. Une rencontre qui sera d’ores et déjà déterminante pour avoir un aperçu du déroulement de la compétition. L’adversaire semble, quant à lui, bien motivé pour nous surprendre.
Notre préparation s’est déroulée dans des conditions favorables avec trois victoires successives en matches amicaux face à l’Irak (2-0), la Croatie (2-1) et le Burundi (2-1). Des performances bien rassurantes. La ligne offensive a répondu présent et l’arrière-garde s’est montrée bien solide malgré quelques défaillances. Quant à la ligne médiane, on peut dire que c’est le compartiment le plus performant dans cette équipe avec le virevoltant Elyes Skhiri et le retour en forme de Ferjani Sassi qui pourrait ainsi offrir des solutions supplémentaires pour Alain Giresse. Maintenant, c’est en Egypte qu’il faudra parfaire les retouches et apporter les derniers réglages.
Cette période de préparation a également permis au sélectionneur national de se rassurer qu’il a des solutions à faire valoir lors de cette CAN. Avec un effectif de très grande qualité, on peut dire qu’Alain Giresse aura beaucoup de cartes dans sa manche pour déstabiliser les adversaires au cours de ce premier tour, car, avec l’effectif qu’il a sous la main, il a de quoi se donner une longueur d’avance par rapport à ses émules.
Bien que la tâche semble moins périlleuse par comparaison avec les autres groupes et que la qualification au prochain tour est logiquement en poche, rien n’est encore joué. Il faut être sur ses gardes afin d’éviter toute mauvaise surprise notamment lors du premier match. Une quelconque mauvaise opération contre les Angolais pourrait certainement bouleverser les calculs de la troupe tunisienne. Il faut garder la tête froide comme on dit.

Profondeur du banc
Face au Burundi et malgré les nombreuses difficultés, les changements d’Alain Giresse ont permis à l’équipe d’aller chercher la victoire. C’est du banc de touche qu’est venue la solution. D’ailleurs, le sélectionneur national peut se targuer d’avoir une profondeur de banc très riche en qualité, et même en expérience. En amical, c’est de là qu’est venue la solution et il faudra confirmer maintenant en match officiel à commencer par la première sortie contre l’Angola.

Deux grandes satisfactions
Tout au long de la préparation, le sélectionneur national a pu appliquer son programme comme il se doit et a pu avoir les réponses qui lui manquaient. Des satisfactions, il en a eu au cours de cette période de préparation et finalement, des certitudes sont apparues. Parmi ces certitudes, on retrouve Naïm Sliti et Bassem Srarfi, les deux joueurs les plus en vue et qui ont affiché de très bonnes dispositions lors des trois matchs de préparation. Un atout de taille quand on connaît le potentiel technique de ces deux joueurs qui peuvent d’un geste déstabiliser toute une défense. Un élément que va certainement utiliser le sélectionneur national au cours des prochaines rencontres, histoire de donner plus de puissance à l’attaque et faire en sorte que tout se déroule bien. Cette paire, si elle est mise dans les meilleures conditions, peut emmener notre sélection jusqu’au bout au cours de cette compétition africaine.

Huis clos sous haute sécurité
À trois jours du match contre l’Angola, l’équipe de Tunisie s’est coupée du monde, mercredi, lors de la première séance d’entraînement en Egypte, bien aidée par une police égyptienne au déploiement impressionnant. Une sécurité digne d’un Sommet international. C’est le traitement de faveur qui a été accordé à la sélection tunisienne, grâce au déploiement d’une dizaine de policiers. «L’opération sécuritaire» s’est déroulée pendant la séance d’entraînement organisée à Ain Soukhna, une petite ville tranquille…
Finalement, c’est la Fédération tunisienne de football qui a demandé aux autorités égyptiennes de fermer les vannes. Message reçu cinq sur cinq puisque les journalistes tunisiens qui se sont déplacés là-bas pour assurer la couverture de la séance d’entraînement ont été obligés de rebrousser chemin. Aucun communiqué n’a émané du bureau de communication de la FTF et son fameux chef d’orchestre concernant cette affaire.

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