Dommage pour notre équipe nationale olympique qui a fait l’essentiel mais qui a payé cash l’erreur fatale du gardien Damergi et le management pas très réussi de Maher Kanzari
Le match couperet tel que celui joué par l’équipe nationale olympique contre les Diables Rouges U23 du Congo s’est joué sur un petit détail. A cinq minutes de la fin, au moment où tout laissait penser qu’on était tout près du bonheur, les hommes de Maher Kanzari sont passés d’une qualification qu’ils n’auraient pas volée, à une élimination amère qu’il auraient pu éviter. Une bévue monumentale du gardien Elyès Damergi, dans un temps plus que crucial de la partie qui a résulté d’un très mauvais réflexe défensif de Maher Kanzari, qui a préféré défendre en fin de rencontre l’avantage de deux buts, a brisé le cœur des coéquipiers de Gharreb, qui ont fait le plus important pour inverser la tendance et a rompu ainsi leur bonheur de se qualifier pour le dernier tour éliminatoire de la CAN 2023. Les deux buts marqués par Laâbidi et Gharreb ont permis de surmonter le handicap du match aller perdu par un but à zéro. Mais le résultat de Brazzaville était un score piège qui nous a joué un très mauvais tour. Ne pas avoir réussi à marquer un but à l’extérieur lors de la première manche au Congo nous a été fatal. Après les deux matches, nous étions à égalité (2 à 2 ) avec les Congolais, mais le but que ces derniers ont inscrit au Stade de Radès a valu son pesant d’or à ces derniers puisque il compte double et les a parachutés et propulsés au dernier tour de la qualification pour la Coupe d’Afrique U 23. L’amer et douloureux enseignement de ce match et de cette élimination pas très logique par rapport aux faits saillants du match, c’est que, sans un gardien de valeur et un dernier rempart de grand calibre, on ne peut pas viser et aller loin. Ces gardiens «importés» de l’extérieur n’ont pas été la solution idéale à l’absence de gardien de grande classe et de grand tempérament dans notre championnat local. Le cas Moez Hassen en équipe A s’est répété avec Elyès Damergi en équipe olympique. Ils ont tous les deux des qualités, ça c’est indéniable, mais le manque de compétition et de matches dans le très haut niveau ne leur permet pas d’avoir le statut de gardien number one qui maîtrise son poste et qui donne de l’assurance et de la confiance à ses partenaires tout en décourageant en même temps ses adversaires. Elyès Damergi est troisième dans la hiérarchie des gardiens de l’équipe seniors de Rennes et n’a pratiquement aucune chance de disputer avec elle des matches de première division. Il joue la plupart du temps à l’étage inférieur où il est difficile de progresser rapidement et de se forger un grand caractère et une forte personnalité. Et quand on n’a pas dans nos équipes nationales de grands gardiens, on n’a pas forcément de grandes équipes. Car même si les 10 joueurs de champ font un bon match sur le terrain, ils restent toujours à la merci d’une gaffe que peut commettre le dernier rempart sur la ligne laquelle peut flanquer par terre toute leur débauche d’énergie et tous leurs efforts pour inscrire le nombre de buts nécessaire et suffisant pour assurer la qualification.
La responsabilité de Kanzari
Nos Olympiques, sans faire un match parfait, ont marqué les deux buts indispensables pour remonter le score du match aller, mais le but stupide encaissé dans les cinq dernières minutes a mis fin à leur envie d’aller au bout de leur rêve et de leur projet de qualification. Un gardien de but qui joue dans une équipe modeste, dans un championnat moyen, qui n’a pas assez de matches de très haut niveau dans son registre et CV pour lui faire acquérir de l’expérience et de la maturité, ne peut pas donner ce plus souhaité pour transcender ses partenaires. Elyès Damergi a fait certes de bons arrêts réflexes, mais son erreur impensable et intolérable à cinq minutes de la fin a coûté la triste élimination de notre équipe nationale olympique et a donné un brutal coup d’arrêt à son ambition au moment où elle était sur le bon chemin et était en train d’épouser une courbe ascendante. Bien entendu, cela n’exclut pas la responsabilité du sélectionneur Maher Kanzari dans cet échec. A 2 à 0, il a cru que le match était fini et que la qualification était dans la poche. Au lieu de chercher à tuer le match par un troisième but salvateur, il a fait le très mauvais choix de se contenter de ce minimum et a joué avec le feu en ayant un réflexe défensif. Faire sortir un attaquant comme Adem Gharreb, qui même sans la fraîcheur du départ, pesait toujours sur la défense congolaise et freinait la relance et la transition rapide à partir de la zone de commencement qu’est la défense, a été un cadeau tactique offert à l’adversaire qui l’a relancé dans le match. Une erreur stratégique de taille qui va alimenter pas mal de regrets, voire de remords après le but heureux des Diables Rouges. Cette élimination doit inciter le Bureau fédéral à tourner la page de Maher Kanzari à la tête de l’équipe olympique. Ce sélectionneur a eu un nombre incalculable de chances et de faveurs, presque un record, dont il n’a pas su profiter et les échecs se sont répétés. Il est temps qu’il en tire lui-même les conséquences avant qu’on ne lui trouve une autre issue de secours et une porte de sortie.
khlifa
1 novembre 2022 à 19:53
kanzari porte poisse a la tunisie et bete,comment dire se fait battre idem devant
le cameroun et congo,sans le voir diriger les joueurs a la fin du match.
un faiblard ami de jeri,
out pour la vie de cet incompetent et maladroit