On a beau se creuser les méninges, on ne comprend pas, tellement les quelques informations que nous arrivons à avoir sont contradictoires et si illogiques qu’on ne peut les accepter.
Il s’agit de la filière du lait qui, depuis des années, perturbe le climat et n’est pas près d’être résolue. Rappelons tout d’abord que la Tunisie est autosuffisante en lait et a même des excédents. Mais le prix de vente fixé par les autorités n’arrive pas à couvrir les frais et encore moins à dégager des gains, selon les éleveurs qui n’ont d’autres alternatives que de vendre leur cheptel et de se reconvertir, à moins qu’il n’y ait une augmentation du prix du lait qui atteindrait les deux dinars. S’il n’y a pas accord, et toujours selon les informations glanées ici et là, la filière laitière serait vouée à la disparition et on recourrait à l’importation du lait qui reviendrait à trois dinars cinq cents (et en devises). On aimerait bien connaître la réalité des faits. Un peu de communication, c’est tout ce qu’on demande.