Des journalistes de La Presse-SNIPE, d’Essabah, de Shems FM et de Cactus Prod entament ce jeudi un sit-in ouvert à la Place du gouvernement, à La Kasbah, pour réclamer leurs salaires impayés.
Les manifestants sont soutenus par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et la fédération générale de l’information relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Ce mouvement de contestation est porteur d’un message au gouvernement qui, depuis son installation, il y a un an et demi, n’a montré aucune aptitude au dialogue, a dit le président de la fédération générale de l’information, Mohamed Saïdi.
Les sit-inneurs ne cesseront leurs actions qu’une fois leurs situations réglées et leurs revendications résolues, a lancé la vice-présidente du SNJT, Amira Mohamed.
Il existe aujourd’hui, en Tunisie, une volonté politique de « fermer » les établissements médiatiques et de « porter atteinte la liberté de la presse », a-t-elle estimé.
