Notre invité trouve que la gaffe commise par le portier Moez Hassen a complètement changé la physionomie du match considérant que les changements d’Alain Giresse étaient bien étonnants.
“Le résultat n’était pas à la hauteur des attentes. Deux nuls de suite restent toujours un bilan négatif pour une sélection censée jouer un rôle primordial dans cette CAN. Néanmoins, il faut admettre que la performance affichée par la sélection tout au long de la partie était certainement beaucoup plus convaincante par rapport au premier match face à l’Angola où nous sommes passés complètement à côté de la plaque.
Les joueurs ont évolué avec de bonnes ambitions. Nous avions tous les moyens permettant de stopper les Maliens et empocher les trois points de la victoire. Toutefois, je trouve que la faute flagrante commise par le portier Moez Hassen a été indéniablement le tournant de ce match. C’est inadmissible de commettre ce genre de gaffe dans un match de haut niveau.
Ce but a complètement bouleversé nos calculs. Le staff technique de la sélection devra faire face à un fort dilemme lors des prochains matchs. Nous évoluons désormais avec deux gardiens en manque de confiance. C’est horrible.
Concernant le déroulement de la partie, c’est dans les 20 premières minutes qui étaient en notre faveur. L’entame du match était bien encourageante et c’est le dernier geste qui a fait défaut. Nous avons bien maîtrisé le jeu en première mi-temps en monopolisant le ballon et en privant les Maliens d’exploiter leur pièce maîtresse à l’image de l’avant-centre Moussa Marega qui s’est retrouvé complètement isolé tout au long du premier half. Il faut dire que l’arrière-garde était rassurante et bien solide. En contrepartie, la ligne offensive me laisse vraiment perplexe. Naïm Sliti, censé être l’un des meilleurs joueurs dans ce compartiment, a affiché une prestation bien décevante.
Quant à Yassine Khenissi, il a n’a pas pesé lourd sur la défense malienne. Il aurait été plus utile si Firas Chaouat avait été titularisé. Les changements opérés par Alain Giresse étaient également surprenants. Bassem Srarfi aurait dû présenter des solutions supplémentaires dans la ligne offensive. C’est un très bon joueur dont l’apport est incontestable.
Il faut le lancer dans le grand bain de la compétition dès les prochains matchs. Maintenant, il faut se préparer aux prochains matches et, quel que soit l’adversaire, il faut frapper fort.
Nous avons encore les cartes en main. Une victoire face à la Mauritanie serait certainement l’équivalent d’une qualification au prochain tour. Après, tout sera possible et rien n’est encore joué. Gardons confiance en nos joueurs.”
