Ayant exploité toutes ses armes offensives, Alain Giresse ne tient pas compte des services de Bassem Srarfi. Bizarre !
Auteur d’une prestation, le moins que l’on puisse dire, rassurante et bien convaincante lors des trois matchs amicaux face à l’Irak, la Croatie et le Burundi, l’ailier droit de l’OGC Nice Bassem Srarfi s’est retrouvé sur le banc pour la deuxième fois en CAN.
En effet, il n’a pas disputé la moindre minute lors des deux premières sorties de notre sélection dans la CAN malgré les difficultés face à l’Angola ainsi qu’au Mali. Épuisés, faiblards et incapables de créer la moindre tentative, les attaquants de notre sélection se sont montrés inefficaces et stériles. D’ailleurs, les deux buts inscrits jusqu’à maintenant dans la compétition étaient sur des coups de pied arrêtés.
Une valeur sûre..
Dans un contexte pareil, c’est inacceptable voire inadmissible de ne pas compter sur les services de Bassem Srarfi. Doté d’un talent irréprochable et reconnu pour la justesse de ses passes, la capacité d’éliminer facilement son vis-à-vis et la qualité de ses frappes, l’ex-Clubiste semble avoir toutes les qualités requises pour s’imposer titulaire dans le onze de Giresse. Finalement, il se retrouve bizarrement sur le banc sans être lancé même en cours du jeu. Les raisons de sa non-participation sont toujours étonnantes et il semblerait qu’ils soient loin d’être sportives.
En effet, Giresse a utilisé toute son armada offensive (Khazri, Msakni, Sliti, Khenissi et Chaouat), et c’est seulement Srarfi qui ne l’était pas. Un choix qui laisse le public, les experts du football, les anciens joueurs et les journalistes perplexes. Aucune bonne raison ne pourrait justifier l’absence du Niçois. Statistiquement, le joueur a disputé la saison dernière 25 matchs toutes compétitions confondues sous les couleurs de son club français. Cette injustice va-t-elle être levée ? les vestiaires de la sélection en sont pour quelque chose !