La crise de l’eau n’est pas spécifique à la Tunisie, mais elle est mondiale. Mais la différence avec les autres pays, c’est que ces derniers non seulement en parlent, mais abordent aussi les solutions à court terme et, en même temps, anticipent. Ceci pour les autorités. Pour les simples citoyens, ils participent en changeant leurs comportements en consommation d’eau et par des gestes simples mais ô combien éco-environnementaux. Par exemple, en prenant des douches au lieu des bains, en arrosant leurs jardins, le soir, et en plantant des arbres ou des légumes qui ne demandent pas beaucoup d’eau, etc.
Ce sont de petits gestes qui, additionnés, participent à l’effort général. Au niveau des autorités, on songe de plus en plus à utiliser les eaux recyclées (les eaux grises). Cela se fait d’ailleurs actuellement dans plusieurs pays — avec succès — et ces actions vont être renforcées, vu les résultats. Concernant le recyclage des eaux, le gain est double. D’une part, on réduit la pollution et, d’autre part, on gagne une eau utile.