Sur ces championnats, il y avait une ombre : celle de feu Mehrez Ouni, le secrétaire administratif de la FTN, décédé récemment. Cet homme, véritable cheville ouvrière au niveau de l’administration, s’est fait remarquer par son absence. Paix à son âme.
Toujours est-il que la vie continue et la natation tunisienne a vécu un début de compétition rehaussé par la présence du double champion du monde et champion olympique Ahmed Ayoub Hafnaoui, qui, en dépit de sa fatigue, et cela se comprend, a tenu à renforcer les rangs de son équipe. Il a même accepté de nager dans des spécialités qui ne sont pas en fait les siennes. Pour la chasse aux points, sa présence était importante. Notre champion, toujours aussi modeste, a fait savoir «qu’il allait rejoindre les Etats-Unis pour entamer son programme de préparation».
De toutes les façons, ceux qui ont nagé à ses côtés garderont un souvenir indélébile et seront marqués à vie par cette participation.
Au vu du nombre des engagés, filles et garçons, il y a de la matière. Comme d’habitude, la présence des parents sur les gradins archicombles démontre l’intérêt que vouent ces soutiens inconditionnels pour ce sport olympique. Les résultats positifs dans ce genre de discipline sont dus en premier lieu à leur dévouement.
A ce propos, nous aurions aimé voir le président du Cnot ou le ministre de la Jeunesse et des Sports parmi l’assistance. Un double champion du monde et champion olympique qui évolue devant nos yeux, ce n’est pas tous les jours. Ils viendront peut-être pour la journée de clôture.
Autre ratage, celui de la Télévision qui n’a pratiquement pas donné l’impression que ces championnats, dont la retransmission n’aurait pas occasionné de dépenses, l’intéressaient.
Un jeune a retenu l’attention et il faudrait à notre sens le prendre en charge le plus vite possible : le jeune Rami Rahmouni qui a réalisé à l’occasion de ces championnats de Tunisie d’été 2023 une prometteuse performance au 400 m 4N en 4 ‘40»35 battant son propre record d’âge réalisé en mars 2023.