Accueil A la une Match amical | Egypte-Tunisie (Cet après-midi 18h00) : Pas une simple revue d’effectif

Match amical | Egypte-Tunisie (Cet après-midi 18h00) : Pas une simple revue d’effectif

Certes, ce match contre l’Egypte n’est qu’une partie de préparation, de rodage et de peaufinage, mais c’est un test des plus sérieux qui aura un impact important sur le moral du groupe.

Après la large victoire sur le Botswana pour le compte de la 6e et dernière journée de la phase éliminatoire de la CAN ivoirienne qui a permis aux Aigles de Carthage de coiffer au poteau la Guinée équatoriale pour la première place du groupe, Jalel Kadri et ses hommes commencent une série de matches amicaux par leur rencontre cet après-midi avec l’Egypte de Mohamed Salah. Après le succès sur les modestes Botswanais qui a été long à se dessiner et qui ne peut être une référence fiable pour juger de la valeur du potentiel humain actuel et des ressources techniques de l’équipe de Tunisie, voilà un test de grande envergure qui tombe à pic et qui peut trancher entre les avis encore divisés, voire controversés sur les capacités de notre team national d’aller loin en Coupe d’Afrique et de convoiter le sacre africain, ce précieux trophée que nous n’avons brandi qu’une seule fois en 2004.

L’Égypte, notre adversaire en amical aujourd’hui, est l’un de nos concurrents directs les plus sérieux et les plus menaçants pour cet objectif. Devant un sparring-partner aussi respectable, Jalel Kadri doit aligner une formation à la hauteur du grand débat pressenti pour en sortir avec un bon résultat et un tas d’enseignements positifs et rassurants pour continuer à faire souffler ce vent d’optimisme dans le camp tunisien.

Un onze de départ différent

Les nouveautés pour ce match seront nombreuses avec une approche et une stratégie appropriées au jeu et aux qualités des joueurs égyptiens. Cela suppose la mise à l’écart de la formation du coup d’envoi de ceux qui n’ont pas donné satisfaction devant le Botswana. Le premier changement sera en défense avec la mise au repos de Yann Valéry qui a paru très lent, fort émoussé et peu créatif en apport offensif sur le couloir droit. Wajdi Kachrida, en l’absence de Mohamed Dräger, est le seul habilité à récupérer le poste de latéral droit. Côté gauche, la bonne prestation de Ali Abdi face aux Botswanais et le rôle qu’il a joué comme joueur de surnombre et de passes décisives en attaque le maintiendront au poste malgré la présence du titulaire habituel Ali Mâaloul. La charnière centrale sera sans changement avec la paire Montasser Talbi-Mehdi Meriah. Le deuxième changement notable est prévisible au milieu de terrain sera l’alignement d’entrée de Mohamed Ali Ben Romdhane comme troisième élément d’un premier rideau défensif avancé avec la paire inamovible de récupérateurs Aissa Laidouni-Elyes Skhiri. C’est l’assise idéale d’une équipe qui défend bien et joue parfaitement la transition rapide. Hannibal Mejbri, fortement critiqué et sermonné par Jalel Kadri pour son incapacité à élever le rythme et à accélérer les assauts offensifs, pourrait faire les frais de ce choix.

Msakni dès le début ?

Le capitaine Youssef Msakni, qui a débloqué la situation devant le Botswana et a brillé de mille feux par ses deux buts de belle facture, sera-t-il maintenu comme joker de la seconde mi-temps pour le ménager physiquement et profiter de son potentiel technique au moment où les Egyptiens auront été usés par une grande débauche d’énergie durant les 45 premières minutes ? Ce serait à double tranchant car une telle option ne peut pas réussir à tous les coups, face à n’importe quel adversaire surtout s’il est de taille comme l’Egypte qui ne lâche jamais prise et ne cède pas au relâchement une fois qu’elle a pris un ascendant sur le match et donné le ton à la partie.

Sur le couloir droit, il va falloir trouver un bon ailier de débordement et de percées qui remplace Amor Lâayouni qui n’a pas le profil idéal pour ce poste-clé du compartiment offensif et être le parfait complément et joueur de soutien pour l’attaquant de pointe Haithem Jouini. Les Saifallah Ltaief, Elyes Sâad, enfin qualifié après réception de son passeport sportif, et Anas Ben Mohamed ne sont pour l’instant que de jeunes talents pétris de qualités qui ont besoin de plus d’expérience pour s’imposer comme pions importants de l’échiquier de l’équipe A. Ce match contre l’Egypte devra donc être tout sauf une large revue de tout l’effectif. Le résultat et la prestation sont de grande importance pour hausser le moral et augmenter le capital confiance.

Charger plus d'articles
Charger plus par Hédi JENNY
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *