Au moins 500 personnes ont été tuées dans une frappe de l’armée sioniste qui a touché un hôpital à Gaza, selon le ministère palestinien de la Santé. Des centaines de victimes sont encore sous les décombres.
L’horreur à l’état pur. En ce mardi 17 octobre 2023, l’aviation sioniste, a frappé un établissement hospitalier de Gaza où, selon les premiers bilans au moins 500 personnes ont été tuées, alors que d’autres sources parlent de plus de 800 martyrs.
Le bureau médias du Hamas a dénoncé «un nouveau crime de guerre de l’occupant sioniste» et indiqué que «des centaines de patients, de blessés et de déplacés» se trouvaient dans cet établissement. D’après l’AFP, au moins quatre mille personnes s’étaient réfugiées dans cet établissement hospitalier depuis le déclenchement de la guerre.
Après plus de dix jours, la détresse des Palestiniens, privés d’eau et d’électricité et n’ayant pas de toit où se réfugier, a atteint son comble. La machine de guerre israélienne pilonne nuit et jour cette bande de terre où s’entassent plus de 2 millions d’habitants. Une attitude barbare qui n’est pas la première du genre, mais qui dépasse, cette fois-ci, tout entendement au vu des atrocités et horreurs commises que les observateurs qualifient de crimes de guerre contre une population civile et désarmée.
Plus encore, les occupants israéliens sont en train d’imposer, par le biais d’une machine propagandiste diabolique, le fait accompli de «la légitime défense contre les terroristes daechiens du Hamas».
Une population civile livrée à la fureur des armes
Profitant de cette suprématie militaire, propagandiste et médiatique, les sionistes semblent être assurés d’une impunité totale, comme cela a été toujours le cas depuis 1948, d’où leurs agissements criminels, sans craindre la moindre condamnation des instances internationales.
Ce qui explique le silence total de la communauté internationale et quelques critiques timides de certaines organisations qui n’osent toutefois hausser le ton.
Et l’on regarde incrédules les plateaux de radio et télévisés en France et dans d’autres pays européens, des politiciens se faire traiter de tous les noms, parce qu’ils ont osé comparer les actions menées par les Palestiniens de Gaza contre l’occupant militaire israélien à celles de la résistance française contre les occupants nazis.
Des médias et des journalistes français, britanniques, belges, allemands et américains, vont jusqu’à imposer à leurs invités les mots à dire et ceux à bannir, et orienter les débats dans le sens voulu, confirmant le parti-pris et une partialité totale et préméditée en faveur d’Israël, et contre le peuple palestinien. Quant à l’acheminement des aides humanitaires, la levée du siège et l’arrêt des frappes militaires, ce sont des préoccupations qui ne semblent pas inscrites dans leurs agendas.
Pendant ce temps, les occupants, à qui on a donné un blanc-seing, ne sont pas pressés de faire taire les armes et lancer les négociations, d’où le rôle que peuvent jouer les diplomaties arabes et certains pays qui font honneur, comme l’Espagne et l’Irlande, qui ont crié haut et fort leur soutien à la Palestine, pour agir fermement et efficacement et secourir une population livrée à la fureur du sanguinaire Netanyahou.