Accueil Société Restaurants universitaires: Un menu à soigner !

Restaurants universitaires: Un menu à soigner !

Un menu pas trop varié, plats qui ne sont pas bien garnis, avec un goût un peu fade, voilà ce qu’on dit des repas servis dans les restaurants universitaires. Déjeuner ou dîner n’est pas un régal… Pourtant, nos étudiants, notamment les plus démunis, sont dans l’obligation de manger.

Les restaurants universitaires sont des cantines construites spécialement pour les étudiants qui poursuivent leurs études dans les instituts les facultés et Ils offrent des repas contre un prix très réduit, soit seulement deux cents millimes.

Des menus plutôt complets !

En général, la capacité d’accueil d’un restaurant universitaire peut dépasser les deux ou trois cents étudiants qui viennent pendant la pause- déjeuner avant de reprendre les cours l’après-midi. Ouverts pendant une heure et demie (à partir de midi jusqu’à 13h30) pour certaines universités et pendant deux heures pour d’autres, ces restaurants offrent chaque jour des menus plutôt complets, avec une entrée (salade), un plat principal et un dessert (yaourt ou fruit de saison).                    

A la technopole Borj Cedria, le resto accueille chaque jour un bon nombre d’étudiants appartenant aux trois instituts et leur propose un menu plus ou moins acceptable et consommable. Au cours de la semaine dernière, nous avons rencontré, en pause déjeuner, un groupe d’étudiants et étudiantes habitués de ce restaurant pour sonder leur avis quant à la qualité des prestations fournies.

Ce que nous ont dit les étudiants

Rihab, étudiante en 1ère année informatique, était accompagnée de sa camarade de classe et binôme au foyer. Toutes les deux attendaient leur tour pour payer les tickets estimés à deux cents millimes pour être servies «Nous nous rendons chaque jour au restaurant pour prendre notre déjeuner ensemble. Le menu qu’on nous sert est souvent constitué d’une portion de poulet qui compose le plat principal, une salade et un dessert, soit souvent un yaourt aromatisé. Côté goût, ce n’est pas trop appétissant, mais nous n’avons pas le choix, nous sommes obligées de nous contenter de ce menu qui reste, tout de même, équilibré et relativement sain», a noté Rihab. Sa copine Amira a ajouté que les repas froids, c’est-à-dire ceux du dîner, sont beaucoup plus appréciés que ceux servis pendant la journée. «Des mets bien garnis  et en quantité suffisante, vu que le nombre d’étudiants n’est pas aussi important que pendant le déjeuner.

Le restaurant ouvre ses portes le soir, à partir de 19 heures, et il est réservé uniquement à ceux et celles qui résident dans les foyers universitaires de la région», explique l’étudiante.

Cet avis est bien partagé par Ahmed, également étudiant, résidant dans un foyer universitaire étatique de garçons qui fait le déplacement depuis Hammam-Chatt pour se rendre au restaurant pendant le dîner. «Je prends mon déjeuner et mon dîner au resto universitaire, pour le reste, je fais des achats au quotidien pour les goûters ou durant le reste de la journée ou de la nuit. Il est vrai que le plat qu’on nous sert n’est pas vraiment délicieux, vu la grande quantité qui devrait être préparée pour un grand nombre d’étudiants, mais c’est tout de même acceptable et comestible. «En général, ceux qui nous servent les plats n’hésitent point à nous en rajouter si on le leur demande et, parfois, ils le font eux-mêmes volontiers. Au dîner, l’effectif semble généralement réduit, ce qui nous permet de nous servir gratuitement un plat supplémentaire», détaille Ahmed. Et d’enchaîner: «J’ai un seul problème qui, parfois, ne me donne pas trop envie de manger dans le restaurant, c’est que j’ai toujours l’impression que les plateaux dans lesquels on nous sert les repas et les couverts ne sont pas bien nettoyés, ils sont rincés juste avec de l’eau chaude avant de les réutiliser pour une autre personne».     

Dans cette même cité universitaire, on trouve un restaurant réservé aux professeurs. Le repas servi est identique à ceux destinés aux étudiants. Idem pour la quantité, la seule différence est le prix du ticket à payer. Quant à l’hygiène, elle est normalement bien respectée. Du reste, il faudrait tout juste soigner le goût, afin de permettre aux étudiants de manger sain et délicieux.

Charger plus d'articles
Charger plus par Hela SAYADI
Charger plus dans Société

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *