Avant l’indépendance, à Sadiki, entre autres établissements scolaires, figuraient dans les programmes l’histoire et la géographie de la France et de la Tunisie. Cela revient à dire que pour bien des générations, Henri IV et Ravaillac, Louis XIV et Richelieu, La Seine et la Loire avec leurs affluents et confluents n’avaient pas de secret pour eux.
La date du 18 juin 1940 était un événement sur lequel on insistait particulièrement. Que représente cette date ? Un peu d’histoire ne fait pas de mal :
« Au début du mois de juin 1940, la situation militaire en France est critique et des millions de civils fuient l’avancée des troupes allemandes, qui défilent à Paris le 14. Le général de Gaulle, sous-secrétaire d’Etat à la Défense nationale et à la Guerre, est envoyé le 16 en mission à Londres pour demander au Premier ministre britannique des renforts maritimes et aériens. Alors que Winston Churchill accepte le principe d’une union franco-britannique, de Gaulle apprend, à son retour à Bordeaux, la démission du président du Conseil Paul Reynaud, remplacé par le maréchal Pétain qui s’apprête à négocier les conditions d’un armistice avec l’Allemagne. Refusant la défaite, de Gaulle retourne à Londres dès le 17 juin pour y poursuivre le combat.
Le 18 juin au soir, il intervient sur les ondes de la radio britannique, la BBC, et lance un appel à poursuivre le combat, aujourd’hui considéré comme l’acte fondateur de la France Libre : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».
Le général de Gaulle réitère son appel à plusieurs reprises en juin 1940 et constitue, avec le soutien des Britanniques, une organisation de résistance extérieure : la France libre. Dès l’été 1940, quelques milliers de volontaires (considérés comme des terroristes par les Allemands) rejoignent ainsi les rangs des Forces françaises libres, qui poursuivent le combat contre l’Allemagne aux côtés des Alliés.
L’événement, célébré chaque année depuis 1941, est devenu un symbole du refus de la défaite et des conséquences dramatiques de l’armistice ».
Sur la terre de Palestine s’installent les colons
Nous sommes en 2023, une colonisation des plus abjectes continue d’asservir tout un peuple dont on a subtilisé les terres, à la faveur d’une coalition de traîtres qui ont cédé aux sirènes occidentales qui tenaient à se débarrasser d’un fardeau qui les a mis à genoux.
Sur la terre de Palestine, s’installent des colons (c’est ainsi que tous les médias appellent ces usurpateurs) venus de tous les coins du monde et, petit à petit, grignotent la partie supposée laissée aux palestiniens par les accords internationaux.
Aujourd’hui, et au terme de bien des connivences, de faux accords et de traités qui n’ont jamais été appliqués, la résistance s’est organisée. Ces résistants (traités de terroristes par le monde libre) a rappelé cette fameuse déclaration du général de Gaulle : « Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ».
Et elle se poursuivra le temps qu’il faudra, pour que la Palestine, terre de paix, revienne à ses véritables propriétaires.
Est-ce que tenter de remettre les pieds chez soi constitue forcément une agression imprévue?
Il est quand même curieux que les enfants et petits-enfants des « terroristes » qui ont combattu l’Allemagne nazie ne soient pas sensibilisés par ce qui se passe en Palestine, où des milliers d’enfants, de vieillards et d’innocents sont tués de sang-froid et où les cités sont réduites en cendres, devant les yeux impassibles de ceux qui n’ont jamais cessé de nous faire la leçon et nous rebattre les oreilles avec des slogans grandiloquents portant sur les droits de l’homme, la liberté d’expression (des dizaines de journalistes ont été tués, cibles des tireurs d’élite de l’entité sioniste qui ne veut en aucun cas laisser des traces de leurs forfaits)..
Les lobbys sionistes contrôlent les médias. Ils accusent ceux qui osent parler d’antisémitisme, ignorant au passage que Juifs er Arabes sont les fils de Sème, ils expliquent et justifient l’intervention armée de «légitime défense ». Contre qui ? Contre un occupant, un envahisseur, un ennemi virulent et impitoyable qui se débat pour garder ce qui ne lui appartient pas.
Pour ceux qui ont la mémoire courte, emportés par la propagande sioniste, cela a été loyalement exprimé par la déclaration d’un des ministres des Affaires étrangères français M. Michel Jobert le 10 0ctobre 1973: «Est-ce que tenter de remettre les pieds chez soi constitue forcément une agression imprévue? »
Le Front progressiste (gaulliste) a pour sa part laissé entendre :
« La guerre que mènent les peuples arabes pour chasser l’occupant israélien de leurs terres est aussi légitime que naguère celle de la résistance française contre l’occupant nazi. Cependant, l’objectif de cette lutte ne saurait se limiter à une reconquête de ces territoires, qui ne répondrait pas pleinement aux aspirations du peuple palestinien spolié de sa patrie depuis 1947 ».
La meilleure réponse à cette mauvaise mise en scène pour défendre l’indéfendable, ce sont bien les centaines de milliers de personnes qui sont sorties dans la rue pour crier leur désaccord envers leurs gouvernants et appuyer la légitimité de l’action des Palestiniens et de la résistance à l‘envahisseur.
En fin de compte, du déjà-entendu et vécu, lors des guerres de libération livrées contre les rebelles Viêt-Cong, contre les « fellagas » tunisiens, contre les moudjahidine algériens et bien d’autres combattants pour leur liberté….
En restera-t-il un de ces hommes libres, il portera la flamme de la victoire !