Dans le cadre de l’intégration économique et de l’amélioration des conditions de vie des citoyens où qu’ils se trouvent, les autorités ne ménagent aucun effort pour parvenir à ces objectifs, sachant que le développement local s’inscrit dans le droit fil «des priorités du gouvernement».
En effet, c’est la directrice de cabinet du Chef du gouvernement qui l’a affirmé, mardi, au cours des travaux du séminaire sur le «développement intégré en Tunisie – 10 ans de continuité», tenu sur initiative de l’Organisation internationale du travail (OIT), conformément au programme pilote réalisé par l’Union européenne et la coopération avec la Suisse.
Il s’agit, donc, d’une poursuite des efforts pour la concrétisation des objectifs de la «Vision Tunisie 2035» qui se fonde sur un modèle de développement prônant la pérennité et la consécration d’un développement régional juste et équitable associé à un aménagement territorial préservant la solidarité et la paix sociales.
Ce séminaire intervient en même temps que la révélation de l’existence d’un Programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers d’habitation mis en œuvre par l’Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (Arru) qui a réussi, jusqu’à présent, la réhabilitation de 155 quartiers populaires.
Pour avoir une idée de l’importance et l’ampleur de ces projets, on annonce «un budget total de l’ordre de 617 MD, en hausse de 30% pour pouvoir répondre aux demandes croissantes formulées par les habitants des quartiers populaires».
Il est utile de savoir que, parallèlement à ces projets de réhabilitation, le même programme a permis la création de 48 stades de quartier et 52 projets au profit des équipements collectifs, dont des maisons des jeunes, des salles de sport, des parcs, des maisons de la culture, sans oublier la construction d’une vingtaine d’établissements à caractère industriel, selon les affirmations du PDG de l’Arru.
Ce n’est pas tout. Le même programme est destiné, aux dires du même responsable, à améliorer les infrastructures routières dans les quartiers populaires, à les raccorder aux réseaux d’assainissement, d’eau potable et d’éclairage public, ainsi qu’à aménager des espaces verts et autres culturels
C’est dire que ces efforts s’insèrent dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie des Tunisiens, d’où l’annonce de l’allocation d’une enveloppe de 800 mille dinars aux opérations de réhabilitation dans la localité de Karkar, dans le gouvernorat de Mahdia.
Il est évident que ces actions visent, en premier lieu, la réhabilitation urbaine, mais aussi l’intégration sociale, plus particulièrement, des jeunes des quartiers et zones qualifiés de marginalisés.
