Les deux premières victoires n’ont pas plaidé en faveur de Jihed Zarroug après la correction subie à Ben Guerdane. Ce n’est pas la joie !
C’est une humiliation jamais subie depuis 2004. Pour trouver trace d’une telle défaite, il faut remonter à la saison (2004-2005) à l’occasion de son baptême de feu en Ligue 1, El Gawafel avait perdu à domicile face au CAB par le même score.
Une claque retentissante après deux victoires triomphantes, qui fait sombrer le club gafsien dans un chaos total.
Une contreperformance dévastatrice et synonyme de véritable naufrage, créant une onde de choc parmi les fans. La situation a été exacerbée par l’absence de trois cadres clés.
Il s’agit du keeper Ayari, Noeil Aguibri et Alcaly Bangoura, qui ont déserté les entraînements en raison d’un retard de paiement de leurs honoraires… Depuis le début de la saison, les finances ont agi comme un handicap, sapant la stabilité d’une équipe.
Les conséquences de cette situation se manifestent cruellement sur le rectangle, mettant en lumière une défense vulnérable et exposant maintes failles tactiques qui nécessitent une refonte immédiate.
On veut une assemblée élective
Avec une défense qui a pris de l’eau (18 buts encaissés), l’arrière-garde est devenue une triste passoire. La question cruciale est maintenant sur toutes les lèvres : Jihed Zarroug pourra-t-il survivre à cette tempête ? La trêve porte conseil, mais les informations qui ont fuité du CD font état de l’intention d’une quête d’un entraîneur pour chapeauter l’équipe au cours de la deuxième phase. En effet, les deux dernières victoires risquent d’être l’arbre qui a caché la forêt, pour dire qu’elles ont plongé les responsables et une frange du public, dans une euphorie démesurée. Les critiques virulentes et les appels à un changement de l’entraîneur se multiplient dans le cercle des tifosis. Le rôle de Jihed Zarroug, depuis sa prise de fonction, est désormais remis en question de manière significative. Face à cette crise profonde, la grogne du public a atteint son paroxysme, pour demander la tenue d’une assemblée générale élective. (L’actuel bureau directeur est temporaire après la fin de son mandat).
