Les choses sérieuses vont commencer à partir de demain face au Kenya.
L’équipe de Tunisie est au Caire et doit terminer ses derniers préparatifs pour entamer ce Championnat d’Afrique qui s’annonce assez disputé.
Les échos émanant des différents antagonistes ont permis de savoir que la préparation des équipes prétendantes a été rondement menée. Étant donné que ce round est qualificatif pour les JO de Paris et que les places sont chères (puisque seul le premier sera désigné directement et que le reste des sélections devront être choisies au terme d’un tournoi de repêchage), les participants n’ont pas lésiné sur les moyens pour être prêts le jour J.
En ce qui concerne l’équipe de Tunisie, à part le petit ratage qui a vu le Japon nous faire faux bond, le reste a été très acceptable. Bien entendu, la prestation contre l’équipe de France, qui éprouve actuellement des difficultés en Championnat d’Europe, a fait couler beaucoup d’encre, mais le réveil enregistré face au Bahreïn puis les deux matchs livrés à nos voisins algériens ont permis d’accorder les violons. Espérons maintenant que la période de forme a été bien calculée pour que le rendement soit le meilleur après le premier tour. Pour la CAN, Cazal a arrêté la liste des joueurs suivants : Ben Abdallah, Sanai, Hosni, Ben Salah, Ben Salem, Abdelli, Rzig, Toumi, Chouiref, Zariat, Aidi, Rmiki, Maaref, Namli, Belgaied, Harbaoui et Fekih.
Economiser ses efforts
Les Tunisiens entameront leur tournoi demain face au Kenya. Dans ce genre de tournois, tous les rivaux se ressemblent. Que dire donc de cet adversaire ? Qu’il est sur une phase ascendante comme tout le reste des équipes du continent qui découvrent de plus en plus ce sport qui s’adapte parfaitement à leur morphologie et qui s’est révélé assez spectaculaire pour attirer les foules. D’où l’obligation d’investir et d’améliorer les conditions de préparation pour être dans les meilleures conditions lors de ces rassemblements africains.
Pour le reste, c’est l’évolution de nos joueurs qui nous intéresse le plus, car si nous visons un but, il est impérieux d’éviter de s’adonner à des calculs savants : tous les adversaires poursuivent les mêmes objectifs, et il est impérieux de les respecter et de progresser vers la concrétisation, en sachant économiser ses efforts, tout en gardant les cartes maîtresses pour le sprint final. Bien entendu, le Sept tunisien sera privé des services de Darmoul, que son club allemand, dans un geste inamical, a retenu, refusant sa participation à cette CAN, prétextant qu’il n’est pas encore rétabli. Contrairement à ce qu’affirme la partie tunisienne, qui s’est chargée de le prendre en charge, de l’opérer et de le remettre en condition alors que c’était aux Germaniques de le faire et à leurs frais. La Fthb a déposé plainte auprès de la Fédération internationale. Et elle doit poursuivre son action pour éviter la répétition de pareils agissements. L’absence de Darmoul pèsera dans la balance, mais c’est au staff technique de trouver la parade.