L’ancien défenseur central charismatique de l’Etoile et de l’équipe nationale, et actuel adjoint de Faouzi Benzarti au WAC,n’a pas caché sa déception par rapport à la prestation des hommes de Jalel Kadri face à la Namibie et sa frustration quant au nul au goût amer essuyé contre le Mali avant d’aborder le match de l’Afrique du Sud.
«Tout d’abord, je dois avouer que l’on s’est mis inexplicablement en difficulté lors du premier match face à la Namibie. Et pour cause, le casting incohérent du sélectionneur national et l’incompatibilité de certaines options tactiques, deux facteurs–clefs auxquels s’ajoute une défaillance physique criarde due au timing erroné choisi par le staff technique pour l’atteinte du pic. Ce qui a été à l’origine du fléchissement athlétique surprenant lors de l’opposition face à la Namibie, qui nous a dominés sur le plan physique. Concernant la seconde sortie de notre sélection face à son homologue malienne, il est vrai qu’on a fourni nettement une meilleure prestation par rapport au match contre la Namibie, mais il faut reconnaître qu’on n’a pas été particulièrement audacieux, puisqu’on s’est permis de trop reculer dès la 72’ concédant une marge de manœuvre risquée aux Maliens.
Toutefois, je reste tout de même optimiste quant à la prochaine sortie face à l’Afrique du Sud, où il va falloir inévitablement arracher la victoire tout en espérant voir les Maliens battre les Namibiens, mais à condition de s’armer davantage d’audace et de justesse technique au moment de conclure. Surtout que l’on ne doit pas s’attendre à un nombre important d’occasions de but, en raison des qualités indéniables des Sud-africains».
«Côtoyer Faouzi Benzarti, c’est une aubaine» !
S’attardant sur son expérience en tant qu’assistant de Faouzi Benzarti à la tête de l’un des ténors du football marocain et africain, le WAC, Radhouène Felhi n’a pas caché son enthousiasme et sa détermination à réussir une telle opportunité. «Je dois avouer d’emblée que je suis en phase d’apprentissage pour ma vocation d’entraîneur, et le fait de côtoyer un technicien de la trempe de Faouzi Benzarti à deux reprises : la première à la tête du MCAlger et cette fois-ci aux commandes techniques du WAC, deux grandes écuries du football africain, constitue vraiment une aubaine pour moi», a avoué l’ancien capitaine de l’Etoile.
Y.L.
