À l’occasion de sa participation à la 44e Session du Conseil exécutif de l’Union Africaine, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, a prononcé un discours sur le rapport de la 47e session du Comité des Représentants Permanents de l’Union Africaine (COREP), dans lequel il a souligné l’importance des partenariats multilatéraux de l’Union Africaine dans le cadre de la coopération « gagnant-gagnant », appelant à « un suivi actif des résultats de ces partenariats, afin d’atteindre les objectifs de l’agenda 2063 pour le développement ».
Le ministre a également appelé à des « consultations politiques régulières avec les partenaires sur la base de valeurs et de principes communs pour faire face aux nouveaux défis internationaux, en tenant compte des enjeux géopolitiques mondiaux ». Il a, dans ce sens, réaffirmé la position ferme de la Tunisie sur la question palestinienne.
Le ministre a, également, abordé la question de la restitution des fonds pillés. A cet égard, il a exhorté la Commission de l’Union Africaine à accorder une attention particulière à cette question lors de toute négociation avec les partenaires. Il a demandé que le soutien nécessaire soit apporté aux États membres dans leurs efforts internationaux pour récupérer les fonds pillés, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.
En ce qui concerne l’aspect d’audit et les questions budgétaires et administratives de l’Union Africaine, le ministre a abordé les contraintes financières internes des États membres, appelant « à la prudence et à l’austérité ». Il a souligné la nécessité d' »ajuster les budgets des organisations internationales en tenant compte de la récession mondiale et des crises récentes ».
Le ministre a conclu en réitérant l’appel à la poursuite des efforts de réforme visant à promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et la rationalisation des dépenses. Il a souligné l’importance de réduire le fardeau des États membres et d’établir des politiques de bonne conduite et de responsabilité au sein de l’Union Africaine.