L’Utss, elle aussi, semble être à pied d’œuvre pour garantir, comme chaque année, le maximum de couffins au profit des familles nécessiteuses.
Le mois saint approche à grands pas et les travaux d’entretien et d’embellissement, que ce soit par la peinture, le badigeonnage ou le renouvellement de la tapisserie sont perceptibles dans la majorité des mosquées dont le nombre dépasse la soixantaine dans toute la délégation. L’Union tunisienne de solidarité sociale (Utss), elle aussi, semble être à pied d’œuvre pour garantir, comme chaque année, le maximum de couffins au profit des familles nécessiteuses. Nombreux sont aussi les demandeurs d’aides qui ne quittent pas le siège de la délégation. Ils en ont besoin, à vrai dire.
Les restos du cœur
Durant toute l’année, la ville de Zarzis draine autant de jeunes originaires des villes de l’intérieur et notamment El-Hamma, Mareth, Gafsa, Sidi Bouzid, Kasserine…, qui s’adonnent aux petits métiers. Au cours du mois de Ramadan, ces travailleurs rentrent dans leurs villes natales et ne reviennent qu’après l’Aïd, laissant Zarzis aux mains des Africains subsahariens. Et puisque la majorité de ces derniers sont de religion musulmane, ils ne sont pas perdus de vue. Des restos du cœur seront organisés à leur égard, ainsi qu’aux passagers qui débarquent en ville à l’heure de la rupture du jeûne comme nos voisins libyens. Le nombre de ces restaurants serait d’environ quatre, situés à Zarzis-ville, Mouensa, Hassi Jerbi et Chkirbène.
Nos concitoyens mettent la main à la pâte
Les Zarzissiens résidant en Europe sont aussi très généreux et solidaires, aux dires de l’activiste Chahreddine Ben Amor qui nous a appris « qu’en plus des associations humanitaires, les compatriotes ne se font pas prier pour aider les pauvres. On l’a remarqué pendant la rentrée scolaire et les deux aïds». Et d’ajouter, «A présent, à une semaine du mois saint, nous avons collecté, à Paris, une somme d’argent qui permettra de garnir 121 couffins de produits alimentaires. Et l’opération se poursuit toujours». L’argent a déjà été transféré à Zarzis. Aux deux activistes Bilel Kraïem et Arij Amor de faire le reste, bénévolement, en distribuant les couffins aux nécessiteux.