Ces jeunes, filles et garçons auxquels on fait appel, doivent être intégrés et mis dans les meilleures conditions pour servir.
Bonne ou mauvaise nouvelle ? Initiative louable ou risquée ? De toutes les manières, la Fthb a pris le taureau par les cornes et a décidé, à l’instar de sa consœur du football, de partir à la chasse des Tunisiens et Tunisiennes qui évoluent à l’étranger.
Du point de vue légal et droits, tout individu qui manifeste son désir de porter les couleurs nationales, et qui remplit les conditions réglementaires, a ce droit. De nombreux jeunes ont fait ce choix en football par exemple. Lors des derniers JO d’hiver, la Tunisie, par l’entremise de deux jeunes Tunisiens installés à l’étranger, a remporté des médailles.Ce qui revient à dire que c’est au niveau de l’exploitation de ce filon que de pose la véritable question.
Le Maroc et l’Algérie ont bien géré ce dossier. Ils se trouvent à la tête de jolies brochettes de joueurs de qualité, ce qui leur permet de tirer ce sport vers le haut.
Et c’est là, à notre sens, le nœud gordien qu’il faudrait savoir dénouer. Ces jeunes, filles et garçons auxquels on fait appel, doivent être intégrés et mis dans les meilleures conditions pour servir. Le football chez nous a su gérer cet aspect de la question. Au début. Ce fut ensuite du n’importe quoi et nous connaissons les conséquences. Tout est à reprendre avec plus de sérieux pour atteindre les objectifs visés.
La Fthb a obtenu l’accord de l’IHF pour bénéficier de l’apport de la jeune Yousra Mostafaoui, née en 2006, joueuse de zone et opérant actuellement à Strasbourg Akhenhaiem, une équipe de première division française.
La fédération tunisienne a clairement exprimé la volonté d’ouvrir la porte à tous ceux et toutes celles qui opèrent à l’étranger et qui souhaitent rejoindre les différentes sélections nationales. En fin de compte, l’initiative est à suivre, mais avec prudence et circonspection. Gageons qu’il y a des joueurs qui auront de la peine à dormir en apprenant cette nouvelle.