Accueil Société Au gré des jours: Ces choses qui gênent… !

Au gré des jours: Ces choses qui gênent… !

Un terrain vague qui se trouve du côté de deux hôpitaux, celui militaire et de Habib-Thameur. Une plaque bien en évidence porte l’inscription suivante : «terrain réservé pour projet de terrain municipal». C’est clair ! Mais tant qu’il n’y a aucune interdiction de stationner, les visiteurs des deux hôpitaux s’y engagent pour garer leurs voitures. Sans compter sur ceux qui le squattent et font la loi. Il faudrait y mettre bon ordre ou alors le transformer en lieu de stationnement payant au profit de la municipalité pour mettre fin à ce désordre. Ce constat, on le voit partout.

Par ailleurs, l’affectation d’agents pour mettre de l’ordre autour du marché municipal de l’Ariana a été une réussite. Bien entendu, il y a de temps à autre de petites brèches qui sont exploitées par ceux qui bravent les fréquences des rondes. Mais ces rondes devraient avoir deux autres missions. La première, mettre de l’ordre du côté du rond- point d’entrée au centre ville, plus connu sous l’appellation de «Bab El Hadid». Les voitures stationnent en deuxième et troisième file, rendant la circulation impossible. La deuxième mission, verbaliser ceux qui squattent la chaussée avec des obstacles de toute nature. Quelle différence y a-t-il entre un stationnement interdit et une occupation indue de la chaussée ? Le centre d’une des plus importantes banlieues de la capitale ne mérite pas ces bidons, chaises et autres objets qui défigurent et… polluent la ville des roses.

Aucun scrupule

On ne voit presque plus de files d’attente devant les boulangeries. Il y a du pain à gogo. Mais certaines boulangeries, censées livrer de la baguette, ne font plus que du «spécial». La pièce est à cinq cents millimes. Et ça marche. Les services de contrôle devraient jeter un coup d’œil du côté d’El Manazeh.

Un peu de décence

A la veille de chaque campagne qui précède la cueillette de dattes, d’agrumes, d’olives, de tomates, l’ouverture de la saison pour la pêche,  une fête religieuse ou autre occasion importante, on voit surgir des «responsables» du secteur pour hurler leur désespoir face aux «augmentations». Ces réajustements sont peut-être nécessaires, mais le ton est inapproprié. A propos du fourrage, nous pensions que c’était réglé avec la mise en place d’un organisme qui s’en occupe, des engrais ou autres intrants qui font partie intégrante de la production.

Rien que pour nous informer que l’augmentation du prix de ces produits devrait figurer dans les prévisions des différentes parties. Cette indiscipline, il n’y a pas d’autres mots pour la qualifier, est à la base du déclenchement d’un stockage auprès des consommateurs, qui déséquilibre complètement le marché. Ces interventions, d’un autre temps, devraient cesser et surtout mis au pas par les responsables des secteurs concernés.

Lavage et arrosage

Et on nous parle de dispositions prises pour économiser l’eau. Qui surveille les lavages à grande eau ? Qui signe l’ordre de mission pour qu’une citerne quitte le dépôt pour aller arroser le gazon et les plantes des ronds points en pleine canicule ? Cela ne sert à rien, parce que tout simplement l’eau s’évaporera avant que la plante n’en profite. Ces dispositions ont été prises et maintes fois rappelées. Pour rien. Les responsables ne suivent pas. Ils ont la tête ailleurs.

Un sourire SVP

Un souhait à l’adresse de ceux qui sont chargés d’humaniser l’administration. Ils auront beaucoup de travail à faire. Si vous êtes dans un hôpital, le sourire est de rigueur chez les médecins, le personnel paramédical, les chargés du nettoyage, mais il est absent chez ceux qui sont à la réception. Ils s’imaginent être le nombril du monde. Et gare, si vous insistez. Vous serez punis par de longues heures d’attente. C’est ainsi. Si vous n’êtes pas content «allez chez le privé» s’entend on dire.

Un trou, deux trous, trois trous

Nous relevons, et ce n’est pas la première fois, que les équipes envoyées pour rafistoler la chaussée n’ont aucun sens de la rentabilité. En effet, elles remettent en état le trou pour lequel elles ont été mobilisées, mais ne prêtent aucune attention à ceux qui se trouvent à quelques dizaines de mètres plus loin. Elles se contentent de faire le travail pour le trou désigné et plient bagages. Mobiliser toute une équipe, pour un ou deux trous, cela tient de la mauvaise gouvernance. En effet, ceux qui ont été négligés deviendront grands et seront en mesure de mettre à mal bien des amortisseurs. Nous pensons que le déplacement de ces équipes devrait obéir à un minimum de logique : remettre en état toute la rue ou l’avenue (la nuit si possible pour ne pas gêner la circulation), pour que les ordres de mission soient rentables et obéissent à la bonne gouvernance.

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