La dette publique mondiale atteint 97.000 milliards de dollars
La dette mondiale totale des gouvernements a augmenté en 2023 pour atteindre 97.000 milliards de dollars américains, avec une hausse de la demande d’emprunts malgré des taux d’intérêt élevés, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
Un rapport de la Cnuced précise que la dette mondiale intérieure et extérieure des administrations publiques a augmenté de 5.600 milliards de dollars, contre 91.400 milliards de dollars relevés à fin 2022.
La part des pays en développement dans la dette publique mondiale totale représente environ un tiers du montant, ce qui entrave leur capacité à payer les services publics de base tels que les soins médicaux et l’éducation.
L’augmentation de la dette mondiale coïncide avec la hausse des taux d’intérêt, en particulier sur le dollar américain, qui ont atteint leur plus haut seuil depuis 23 ans, à 5,5 %, le dollar constituant plus de 70 % de la dette totale. La Cnuced a indiqué que les crises successives et les performances lentes et inégales de l’économie mondiale sont à l’origine de l’augmentation rapide de la dette publique mondiale.
Des pays comme l’Egypte, le Mexique, le Brésil et l’Inde ont rejoint les pays ayant la plus grande dette publique par rapport à leur PIB.
L’Opep+ prolonge sa baisse de production jusqu’en 2025
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, un groupe connu sous le nom d’Opep+, ont convenu, récemment, de prolonger leur réduction de production jusqu’à fin 2025, afin de soutenir les prix du pétrole, confrontés à de nombreuses incertitudes.
A l’issue d’une réunion virtuelle des ministres du Pétrole de l’Opep+, l’Opep a fait savoir que « le niveau de la production globale de pétrole brut » pour les pays de l’alliance serait étendu à l’ensemble de l’année 2025.
Concrètement, les quotas de production pour l’année prochaine resteront globalement inchangés pour les pays membres de l’Opep+, à l’exception des Emirats arabes unis dont le plafond de production sera relevé de 300.000 barils par jour (bpj) pour atteindre 3,519 millions de bpj, une augmentation qui « sera introduite progressivement à partir de janvier 2025 jusqu’à la fin du mois de septembre 2025 ». Les réductions de production actuelles de l’Opep+ devraient se poursuivre au moins jusqu’au troisième trimestre de cette année.
Près de cinq milliards de voyageurs prévus en 2024
Près de cinq milliards de passagers aériens dans le monde sont prévus cette année, dépassant largement le record de 2019, avant la pandémie de Covid-19. Les compagnies aériennes dégageraient en 2024 un bénéfice net mondial de 30,5 milliards de dollars sur un chiffre d’affaires sans précédent de 996 milliards de dollars, a estimé l’Association internationale du transport aérien (Iata), réunie en assemblée générale à Dubaï (Émirats arabes unis). Ces résultats prévus représentent « un énorme succès étant donné les récentes graves pertes dues à la pandémie », a remarqué le directeur général de l’Iata, Willie Walsh, face aux délégués de son organisation fédérant 320 firmes aériennes représentant 83% du trafic mondial.
La crise sanitaire avait fait plonger le secteur aérien dans des pertes abyssales que l’Iata a évaluées à 183 milliards de dollars entre 2020 et 2022. Selon l’Iata, en 2023, les compagnies aériennes ont engrangé 27,4 milliards de dollars, contre 23,3 milliards mentionnés dans ses précédentes projections, en décembre dernier.