L’annonce par le Chef de l’Etat, lors de sa récente réunion avec le ministre des Affaires sociales, de la double augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) dans le secteur privé pour les travailleurs actifs à partir du 1er juillet 2024, avec effet rétroactif au 1er mai 2024, suivie d’une deuxième majoration de 7,5%, prévue à partir du 1er janvier 2025, ont mis du baume au cœur de cette large frange de la société composée de salariés.
Mais la bonne nouvelle ne s’arrête pas là dans la mesure où elle a un impact aussi positif sur d’autres catégories, encore plus vulnérables, en l’occurrence les retraités du secteur privé dont les pensions seront, automatiquement, augmentées avec effet rétroactif au 1er mai 2024 et au 1er janvier 2025. Elle concerne environ un million de retraités.
Et si l’on sait que le nombre de personnes concernées par cette augmentation dépasserait un million, on réalise mieux l’ampleur de l’effort qui va être consenti par la Trésorerie de l’Etat et des caisses sociales, sans oublier que les travailleurs agricoles spécialisés seront touchés par lesdites mesures.
Ce n’est pas tout: un autre accord a été conclu dans le secteur du textile, de l’habillement, du cuir et de la chaussure au début de l’année en cours portant augmentation progressive des salaires dans ce secteur sur une période s’étalant sur trois ans, à savoir entre 2024 et 2026 avec une moyenne de 6,5% chaque année.
Plus encore, le ministère des Affaires sociales évoquait, en mai 2024, une étude sérieuse pour aligner, d’une manière progressive, les pensions des retraités du secteur privé sur celles du public. Autrement entre les pensions servies par la Cnrps et celles de la Cnss.
En outre, la joie ressentie par les retraités ne leur a pas fait oublier le manque ressenti suite au prélèvement de certains impôts sur leurs pensions ainsi que les effets négatifs de l’inflation qui érode leur pouvoir d’achat.
En effet, cette augmentation survient dans un contexte économique difficile marqué par la persistance des risques inflationnistes. Mais les dernières tendances, plutôt optimistes, laissent entrevoir une répercussion minimisée de l’inflation loin des projections négatives, ce qui ne peut que rassurer les catégories sociales à faible revenu.
En tout état de cause, sans prétendre que la vie est en rose, on s’accorde à dire que la situation se stabilise avec des indicateurs rassurants dans la plupart des domaines de la dynamique socioéconomique.