Avec environ 1.300 km de côtes, la Tunisie offre des stations balnéaires très prisées. De nombreux hôtels aux jardins luxuriants se pressent le long du littoral pour le grand bonheur des vacanciers.
La côte tunisienne est également ponctuée de belles plages sauvages dissimulées par la nature, loin des sentiers battus. Ces petits coins de paradis calmes et reposants qui s’égrènent dans les forêts et les montagnes sont bien connus par les gens locaux et les randonneurs. Ils sont désormais de plus en plus fréquentés par les familles.
Un cadre idyllique et intimiste !
Avez-vous déjà entendu parler de Cap Hmen, Mersa Dhouiba, Rimmel à Bizerte, ou encore Cap Negro et Berkoukech à Jendouba, Chatt Zouaraa à Béja et même Medfoun à Sousse, sans oublier El Mangaa et la Crique de Robinson à Nabeul ? Il est difficile de faire une liste exhaustive des plages sauvages où l’eau bleu turquoise, la forêt et les falaises qui les surplombent offrent un vrai paysage de carte postale.
Un environnement majestueux, peut-être plus agréable, mais certes plus paisible que les plages à transats.
Les points forts de ces endroits discrets sont tout d’abord un cadre naturel à perte de vue. Qu’il s’agisse de petites criques cachées ou de grandes étendues de sable fin, la faune et la flore sont bien préservées et propices au dépaysement. Les eaux cristallines et limpides à la propreté impeccable permettent dans de nombreux endroits de découvrir de petits poissons.
Ce que les plages sauvages offrent de plus, et qui est extraordinaire, c’est l’avantage d’être souvent vides même en plein été, car loin de toute zone urbanisée. Ce sont des lieux intimistes et préservés qui promettent des moments agréables en famille avec des enfants ou entre amis.
Chatt Zouaraa, un exemple
Certains endroits comme Chatt Zouaraa ou la Crique de Robinson commencent à être de plus en plus connus, parce qu’ils sont aménagés pour accueillir les visiteurs. Des équipements, activités et un service de restauration se trouvent à proximité. Vous pouvez également louer des canots de pêcheurs ou d’autres embarcations pour les découvrir depuis la mer.
D’autres espaces sont complètement isolés et vous n’avez qu’à apporter votre panier de pique-nique et étaler votre serviette pour profiter pleinement de la tranquillité des eaux. Il suffit de bien se renseigner avant de partir. Néanmoins, cette superbe baignade se mérite. En ce qui concerne le trajet, ces plages sont parfois un peu plus difficiles d’accès, et nécessitent donc l’usage d’un véhicule personnel. Elles peuvent être accessibles uniquement par le sentier du littoral, en longeant les falaises ou en traversant la forêt.
Certains coins sont peu fréquentés du fait du chemin qui doit se faire à pied. Il faudra alors prévoir une bonne paire de chaussures pour une petite marche, de 15 minutes jusqu’à plus d’une heure. Ces balades sur place peuvent être appréciées dans le sens où elles offrent une vue imprenable sur la beauté naturelle de la région et on passe par de nombreux points où on peut s’arrêter pour prendre des photos.
Des précautions s’imposent
La baignade comporte des risques d’une manière générale et il faut être attentif en permanence pour éviter l’insolation et les noyades. En ce qui concerne les plages sauvages, quelques précautions particulières s’imposent.
Traverser la forêt sans se perdre, surtout que le GPS n’est pas toujours efficace dans ce cas, n’est pas une chose évidente. Vous devez également être prudents quand vous passez par de petits sentiers pour arpenter la falaise à pied. Dès l’arrivée, il est nécessaire de s’assurer que le coin n’est pas interdit d’accès et vérifier les consignes locales de sécurité.
De plus, si on apprécie pleinement ces lieux à la beauté inouïe, il faut savoir qu’ils ne sont pas surveillés. Il est alors préférable de ne pas surestimer ses capacités quand on ne sait pas bien nager et s’assurer que les conditions météorologiques sont favorables. Finalement, il ne faut pas oublier de respecter l’environnement pour préserver ces bijoux de la nature. D’ailleurs, des plages sauvages commencent à être victimes de leurs succès et sont de plus en plus ravagées par la pollution.
