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Au fait du jour | Un exemple à suivre

 

Il s’agit de le reconnaître, c’est la première fois qu’une information de ce genre nous fait plaisir. Ce n’est peut-être pas la première fois que le ministère de l’Education nationale et le ministère de la Jeunesse et des Sports collaborent pour édifier un stade, une salle ou une autre installation sportive, mais le fait d’apprendre que ces deux départements ont décidé de transformer un «stade» abandonné, qui se trouve à Douar Hicher, en complexe éducatif et de loisirs est réjouissant. Cela signifie tout simplement que c’est une question d’appréciation des responsables qui instaure, relance, incite à la collaboration pour le bien général. Nous avions écrit que pour changer une ampoule, il fallait se référer à la tutelle. Eh bien, cette fois-ci, il y a de quoi être satisfait et nous espérons que le ministère de l’Education pourra, par exemple, intervenir pour dénicher, auprès des gouverneurs de toutes les régions, des terrains proches des établissements scolaires, pour que le ministère des Sports puisse programmer de petits complexes sportifs à construire, en mettant à contribution les entreprises avoisinantes. Un petit complexe (qui pourrait devenir grand et fournir des champions et des championnes pour le pays) et qui servirait pour les scolaires le jour et pour le sport corporatif, ou pour tous, en toute fin de journée et en soirée.

L’appel au privé et la rationalisation des infrastructures sportives sont actuellement à l’ordre du jour. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. D’ailleurs, nous n’avons pas inventé la roue. Tous les pays développés agissent de cette manière et cela marche. La rentabilité d’une infrastructure sportive se calcule à partir du taux de fréquentation. Il y a des terrains qui, en soirée, étant donné que la lumière n’y est pas, ont des portes closes. Pourtant, en proposant à une entreprise, une banque, une assurance de venir y jouer, tout pourrait changer. En mieux. Les douches (si elles n’y sont pas on les installe) seront chaudes, les vestiaires plus propres et les heures d’utilisation justifieront les investissements engagés. Une collaboration que bien des municipalités refusent.Le sport pour tous en pâtit et les cafés frémissent de plaisir. Leur clientèle abonde et les volutes de fumée seront plus denses en montant au ciel. C’est la raison pour laquelle nous serions pour ce genre de collaboration. Histoire de quitter les sentiers battus et de rejoindre le monde moderne. Une infrastructure (c’est une règle) doit tourner sans arrêt pour être rentable. Elle ne s’arrête que pour l’entretien et la maintenance à des dates bien précises pour ne pas léser les utilisateurs.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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