Ce n’est pas un accident. Ce genre de contretemps est fréquent et cela se répète malheureusement au vu de la politique jusque-là suivie en matière d’infrastructures sportives
Le terrain d’une équipe de la Ligue professionnelle 1 n’a pas été homologué et, par voie de conséquence, elle sera dans l’obligation de recevoir les clubs visiteurs sur un autre terrain. Lorsque l’adversaire est de ceux qui drainent un grand public, c’est une aubaine, en raison de l’apport financier que cela provoque et le résultat devient secondaire…
Ce n’est pas un accident. Ce genre de contretemps est fréquent et cela se répète malheureusement au vu de la politique jusque-là suivie, en matière d’infrastructures sportives. Les décisions ont été toujours politisées. C’est ainsi par exemple que pour faite plaisir à une région, on l’a dotée d’une… piscine. Sans prendre en compte que la région est en dette hydrique.
Que l’on programme un complexe où l’on prévoit des terrains omnisports collectifs, c’est bien, dans le cas où les disciplines qui jouissent d’une passion populaire sont nanties et possèdent la capacité d’accueil nécessaire. Le fait de programmer une salle omnisports est de nature à encourager l’implantation de nouvelles activités. Ce n’est pas toujours le cas et ce genre de contingences est rarement pris en compte.
Le rôle du ministère et des fédérations
Le pire dans cette histoire, c’est que le projet adopté, on passe à l’exécution. Sans consulter les fédérations appelées à les utiliser, sans prendre en compte le positionnement géographique des équipes appelées à les exploiter.
Et voilà qu’on se retrouve avec des installations qui ne sont plus à jour ou des formations qui accèdent en ligue professionnelle, alors qu’elles ne disposent, en fin de compte, que d’un petit stade de quartier.
Dans les pays qui appliquent rigoureusement la réglementation en vigueur, l’équipe est privée de l’accession à moins de s’engager à jouer toutes ses rencontres sur un terrain proche, jusqu’à régulariser sa situation en ayant une installation répondant aux normes en vigueur.
C’est la raison pour laquelle les fédérations et les clubs sont parties prenantes, les règlements sportifs étant en continuelle évolution.
Qui doit veiller à ce genre de contrôle et orienter par voie de conséquence les choix, tout en positionnant les unités qui forment l’ensemble logistique de toute une région, en respect des disciplines sportives les plus populaires ? Bien entendu, les fédérations et les responsables de l’infrastructure au niveau du ministère. Lorsque les choses ne sont pas politisées, la démarche et la mise en exécution vont de pair et l’unité réalisée est rentable à cent pour cent.Dans le cas contraire, nous assistons à ces ratés qui portent un grave préjudice aux clubs d’abord, en raison des frais de déplacement que l’on aurait pu éviter et qui alourdissent les frais de gestion. Au public, qui n’est plus en mesure de voir évoluer son équipe ensuite. Nous n’avons pas soulevé le cas de la qualité de l’exécution des travaux qui, malheureusement, est toujours sujette à bien des problèmes parce que c’est une tout autre question.