Ceux qui sont en place s’accrochent à pleines dents. Ils bloquent tout renouvellement
Bien entendu, dissolution et organisation obligatoire des A G des fédérations étaient prévues, aussitôt les JO de Paris terminés.
Nous y sommes. Avec le premier jet, c’est la Fédération tunisienne de lutte qui a été éjectée. Ainsi donc, la lutte reprend espoir avec le départ de ceux qui l’ont longtemps étouffée et qui, nous l’espérons, rendront compte de leur gestion calamiteuse qui a considérablement agi sur le rendement de bien des éléments.
Les attendus très succints n’expliquent pas tout, mais les enquêtes qui seront diligentées nous fourniront certainement les informations dont a besoin l’opinion publique.
C’est la voile qui a suivi. D’autres viendront grossir le cortège.En effet, pourquoi le cacher, le cyclisme, la boxe et bien d’autres ne vivent pas leurs meilleurs jours. Si nous ajoutons celle de la natation dont le sort a été réglé et à la tête de laquelle un comité provisoire, très actif et volontaire, a été installé, le nombre s’accroît et l’espoir renaît. Les défaillances sont enfin débusquées.
On a donc enfin mis fin à la mission des dirigeants de la Fédération de voile et activités assimilées. Les agissements et abus qui ont touché bon nombre de ses pratiquants ont défrayé les chroniques et tiennent de l’abus de pouvoir.
Le MJS qui a crevé l’abcès est tenu de mettre en place une commission d’enquête pour rétablir les droits de ceux qui ont subi des dommages de carrière et, bien entendu, privé les couleurs tunisiennes de tirer profit des performances de ses athlètes.Le cyclisme, la boxe semblent également dans le viseur. Le MJS bouge et c’est bon signe.
La limitation du nombre des mandats
Le communiqué émanant du MJS en date du 19 septembre 2024 donne une idée de la nécessité d’accélérer la promulgation de la loi devant régir les associations. Le rappel de la limitation des mandats est essentiel. Il y a ceux qui sont là depuis quinze ou vingt ans. A quoi servent-ils encore?
Et à quoi devraient servir ces jeunes dirigeants qui voient s’ériger au-devant d’eux des obstacles insurmontables ?
En tout état de cause, le communiqué rappelle la nécessité de revenir à la limitation de la durée des mandats conformément à ce qui se passe de par le monde.
Il ne manque qu’une chose : la précision portant sur la limitation des mandats pour le Cnot qui a besoin d’air et d’idées fraîches. Les mauvaises relations entre le MJS et le Cnot ne sont un secret pour personne. Le sport tunisien en a souffert durant de longues années. Il faudrait que cela cesse.
Ceux qui sont en place s’accrochent à pleines dents. Ils bloquent tout renouvellement. Ils utilisent tous les subterfuges pour se faire réélire.
Notre sport mérite mieux. Bien mieux que ces somnambules qui le dirigent.