A l’occasion des élections, nous avons remarqué une affichette collée au tableau d’affichage de l’école primaire d’El Menzah V. Cette affichette portait le Programme des séances d’éducation physique et sportive des différentes classes de cet établissement
Nous avons été agréablement surpris par cette attention prêtée à cette matière qui, ne l’oublions pas, figure dans les programmes des scolaires et des universitaires. On avait même annoncé à grande pompe que l’éducation physique et sportive fera partie des programmes à partir de l’école de base. Cette promesse n’a jamais été tenue, en dépit des milliers d’enseignants déversés par les écoles de formation.
Les années de plomb ont tout bouleversé. Les cadres formés sont en majorité en chômage, faute d’investissements pour la mise en place des équipements et installations devant permettre l’organisation des cours d’éducation physique et sportive. Quelques instituteurs ont certes essayé de remplacer les professeurs d’éducation physique, mais… à chacun son métier.
L’éducation physique n’a rien de ces mouvements qu’on exécute ou d’un ballon après lequel on court. Toujours est-il que l’on a commencé à douter du bien-fondé de ces engagements. La présence des cours d’éducation physique est devenue à la merci de certains directeurs d’établissements qui les mobilise pour les besoins des emplois du temps.
La réunion qui a eu lieu dernièrement entre les deux départements semble avoir sauvé la situation. Il est question de remettre de l’ordre et surtout d’œuvrer de concert pour relancer les sports scolaires et universitaires.
Cette école d’El Menzah V possède un terrain de près de 4.000m2. Pourtant, ses élèves sont obligés de se rendre pour leurs cours d’éducation physique à un terrain qui se trouve à près de deux kilomètres.
Pourquoi ne pas utiliser ce terrain adjacent à l’école pour mettre en place un petit complexe, un plateau de travail qui rendrait d’éminents services?
Aux promesses faites de relancer le sport à l’école, il faudrait passer à la concrétisation.